Après ses grandes pertes, une nouvelle manœuvre des Houthis
Les milices terroristes Houthis se sont engagées dans une nouvelle manœuvre, après les lourdes pertes subies par l’avancée de l’armée yéménite sur plusieurs fronts et les raids des avions de la Coalition de soutien à la Charia qui ont pris pour cible plusieurs entrepôts du groupe, ses ateliers de drones et ses missiles balistiques.
Bien que la communauté des Houthis pro-iranienne ne se soit engagée à aucun des pactes et chartes et ait été le témoin le plus visible des violations de l’Accord de Stockholm, hier, la milice a demandé un dialogue avec les États de l’Alliance arabe, avec une participation internationale, pour résoudre la crise au Yémen.
Ceci a été rapporté dans des déclarations du ministre des Affaires étrangères du gouvernement Houthi non reconnu, Hicham Charaf, publiées par l’agence de presse SABA.
Il a écrit : « Je conseille au Quartet international (États-Unis, Grande-Bretagne, Arabie saoudite et Émirats arabes unis) et aux États de l’Alliance arabe d’accepter de s’asseoir avec la communauté autour d’une table pour mettre fin à la guerre et à l’agression, sous les auspices de l’ONU ou par le biais d’une participation internationale incluant la Russie, la Chine, l’Allemagne, et tout État du Golfe qui n’est pas favorable à l’alliance.
Il ajoute : « Prendre place à la table du dialogue pour convenir d’un accord de cessez-le-feu, ouvrir l’aéroport international de Sanaa et les autres points de passage maritimes et terrestres ».
Ni le groupe ni l’alliance arabe, dont les Houthis ont été accusés à plusieurs reprises d’être partiaux et de ne pas être convaincus d’une solution politique, n’ont immédiatement formulé de commentaires.
Le Quatuor (États-Unis, Grande-Bretagne, Arabie saoudite et Émirats arabes unis) s’est déclaré préoccupé mercredi dernier par la grave situation humanitaire au Yémen, accusant les Houthis d’avoir provoqué l’escalade et de refuser le cessez-le-feu.