Grand Maghreb

Après sa tenue réussie, le mouvement Ennahdha incite contre le parlement


L’État tunisien a réussi à compléter sa carte politique par la convocation du Parlement et la désignation de son président après un gel de ses activités pendant plus de 18 mois, au milieu d’une offensive généralisée des Frères Musulmans contre le nouveau parlement, dans le prolongement de la campagne d’incitation du mouvement contre l’État. Parallèlement, le groupe terroriste Frères a lancé des campagnes d’information pour inciter des États étrangers à intervenir dans les affaires tunisiennes, alléguant des arrestations politiques contre ses dirigeants.

Un coup dur

Un rapport de Réseau Roaya révèle que les Frères ont reçu un coup puissant en Tunisie après que les Frères ont dominé les lignes de l’État et le Parlement avec leur projet religieux factieux et trompeur, qui s’oppose au projet national de chaque État. Le rapport indique que Ennahdha est responsable de l’échec de la Tunisie, et de l’échec du groupe n’est pas une nouveauté dans l’histoire des Arabes et des Musulmans, mais plutôt une répétition de ses positions réactionnaires et obscurantistes qui attirent les peuples vers le bas. En tant qu’intellectuels, nous devons aujourd’hui utiliser la voix de la raison et de la compassion pour sortir nos peuples du bourbier vers le développement et l’éloigner de la violence et le sous-développement.

Défaite des Frères

Badrah Gaaloul, directeur du Centre national d’études stratégiques de Tunisie, affirme que la défaite des Frères de Tunisie est un produit naturel, car les peuples se développent rapidement et n’acceptent pas de changement de la part de ce mouvement ou d’autres, car ils ont perdu toutes leurs cartes à travers le monde. Il s’agit d’une faiblesse stratégique et de mouvements qui ne peuvent pas se développer réellement dans le pays, car ils sont basés sur des slogans, et ce, uniquement sans expérience politique liée au public et à la réalité internationale.

Le directeur du Centre national d’études stratégiques de Tunis a ajouté: le retour du parlement est un pilier central du programme de réforme initié par le président tunisien il y a deux ans, et en particulier la réforme politique tunisienne est l’immunité importante qui permettra d’empêcher le mouvement de Ennahdha de s’infiltrer à nouveau dans la composante politique tunisienne, ce qui pourrait expliquer son hostilité et son mépris envers le nouveau parlement.

Elle a poursuivi: « La Tunisie s’est débarrassée à jamais du projet des Frères musulmans, d’autant plus que le cancer des Frères musulmans, qui a dominé la pensée arabe pendant un siècle, a corrompu la vie politique dans plus d’un pays arabe, à travers leur projet religieux et trompeur, anti-projet national de chaque pays ».

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