Après que les services de renseignement turcs aient tenté de le recruter… Qui est Lotfi Al-Harari, chef adjoint des services de sécurité libyens ?
Les services de renseignement turcs (le bras terroriste du Président Recep Tayyip Erdoğan) ont pris pour cible un certain nombre de chefs de milice en Libye, dont la dernière tentative de recrutement du Lotfi Al-Harari chef adjoint du Service de sécurité intérieure de la Libye, à la suite des lourdes pertes qu’ils ont subies, en particulier le fait que le Gouvernement Abdel Hamid Dbeibah a pris la tête du pays et que l’Armée nationale libyenne a réussi à nettoyer une grande partie des zones contrôlées par les milices contrôlées par les milices.
Lotfi Al-Fitouri Belgasem Al-Harari est considéré comme l’un des chefs de guerre les plus éminents de Tripoli, où il a été impliqué dans l’effusion du sang de nombreux Libyens.
Chef adjoint de la milice de dissuasion
En vertu de la décision No 596 de 2020, Fayez Al-Sarraj, alors chef du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale, a décidé d’affecter Lotfi Al-Harari au poste de chef adjoint de l’Agence de sécurité intérieure, ou ce qu’on appelle le » Milice de la Force de dissuasion.
Couvrir les chefs de guerre
La décision de confier Al-Hariri s’inscrit dans le cadre des tentatives de Fayez Al-Sarraj de couvrir les seigneurs de la guerre et leurs milices pour se fortifier et assurer son maintien dans ses fonctions, en confrontant Fathi Bashagha, l’ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement de Accord national, lors des combats des ailes terroristes d’Al-Wefaq.
Al-Harari a étendu son influence dans les regions contrôlées par le gouvernement al-Wefaq
Le nom du terroriste, Lotfi Al-Harari, est apparu après son entrée en fonction, jusqu’à ce qu’il puisse étendre son influence sur de vastes zones de ces zones contrôlées par le gouvernement sortant d’entente nationale, après avoir mené de nombreuses batailles sanglantes qui ont causé la chute de de nombreux civils libyens.
Rébellion contre Al-Sarraj
Et en février dernier, Lotfi Al-Harari s’est rebellé contre le chef du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale, Fayez Al-Sarraj, alors qu’il remplaçait le groupe qui s’occupait de sécuriser Al-Sarraj en confiant cette tâche à une force affiliée au forces « Al-Nawasi », et il a menacé d’emprisonnement à Abu Salim quiconque refuserait d’obéir à ses instructions.
Une surveillance précise des mouvements d’Al-Harari par Erdoğan
Les bras terroristes d’Erdoğan ont observé l’importance et la gravité de Al-Harari parmi les dirigeants des milices de l’entente, après avoir suivi de près ses mouvements pendant une longue période; Dans l’intention de le placer parmi ses chefs de milice à Tripoli, il s’agit souvent de chercher à polariser les responsables politiques et les dirigeants des États qui ont des ambitions.
Enquête et tentative de recrutement
Les autorités turques ont arrêté Lotfi Al-Harari, dans un aéroport de Turquie, où il se rendait à Vienne, et l’ont interrogé pendant trois heures; Dans le but de l’inclure parmi ses papiers d’influence en Libye.
Tentations d’argent
En fournissant des millions de dollars, la Turquie a continué à faire pression sur Al-Harari pour le soumettre et à obtenir des informations sur l’évolution de la situation sur le terrain en Libye.
Il faut noter qu’Erdoğan avance ses ambitions politiques et pétrolières en Libye, en s’attaquant au mur de toutes les initiatives régionales ou internationales visant à mettre fin aux machines de guerre, et des interventions extérieures qui entravent les efforts internationaux de paix et le succès du processus politique dans le pays qui, depuis près d’une décennie, a souffert des crises et de la guerre civile déclenchées par des milices terroristes et des mercenaires étrangers.