Politique

Après la guerre, qui gouvernera Gaza ? Le Hamas clarifie sa position sur la présence de forces étrangères ou Arabes dans l’administration du secteur


Le Hamas refuse la participation de forces internationales ou arabes dans l’administration de Gaza, selon les déclarations du chef des affaires extérieures du mouvement, Khaled Mechaal. Cela fait suite aux récentes discussions sur la gouvernance à Gaza après la guerre.

Mechaal a indiqué que ceux qui proposent ces plans devraient « discuter de la situation post-Israël dans la région ». Il a déclaré : « Certains politiciens occidentaux discutent de Gaza après le Hamas, et je leur dis, économisez votre temps, votre imagination et vos rêves, et vous devriez discuter de la situation dans la région après Israël dans les années à venir, si Dieu le veut. »

Il a ajouté : « Nous refusons la participation de toute force internationale ou arabe dans l’administration de Gaza, et tous ces plans seront contrecarrés par nos héros de la résistance, dirigés par nos victorieuses Brigades Al-Qassam », selon ce qu’a rapporté Gulf Online.

Mechaal a évoqué les détenus tombés entre les mains de la résistance, affirmant : « Le premier jour, nous avons exprimé notre volonté de libérer les civils détenus car les objectifs de la bataille n’incluaient pas de les prendre. Cependant, les circonstances de la bataille après l’effondrement de la Brigade de Gaza affiliée à l’occupation ont conduit à cela, et nous avons libéré un certain nombre de détenus ».

Il a ajouté : « Quand nous avons vu la brutalité de l’agression terroriste, nous avons dit que nous devions gérer cette carte pour servir les civils à Gaza et atténuer leur souffrance », notant que « la trêve permet la libération d’enfants et de femmes des prisons de l’occupation sioniste, une cessation temporaire de l’agression et une aide humanitaire pour Gaza ».

La trêve temporaire entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur hier matin et durera (4) jours. L’accord de trêve humanitaire temporaire comprend la libération de (50) prisonniers israéliens de Gaza, en échange de la libération de (150) Palestiniens des prisons israéliennes.

Malgré (47) jours depuis le début de la guerre dans le secteur et l’émergence de la vision américaine favorable au retour de l’Autorité palestinienne, rejetant sa réoccupation par l’armée israélienne, l’avenir de la gouvernance à Gaza reste incertain, avec la possibilité d’un retour éventuel du Hamas au pouvoir.

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