Après la chute d’Al-Assad… La Syrie ferme ses portes aux Houthis
L’ambassade yéménite illégitime, précédemment dirigée par les milices terroristes houthis en Syrie, a fermé ses portes, et tout son personnel, notamment les groupes armés qui recevaient une formation dans les camps du régime syrien à Damas, a quitté les lieux après la fuite du président syrien et l’effondrement de son régime.
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Selon des sources citées par le site Al-Mashhad Al-Arabi, l’ambassade des Houthis fonctionnait encore malgré l’annonce, il y a un an, de sa fermeture à la suite d’un scandale impliquant un faux ambassadeur du Yémen à Damas. Cette fermeture n’était qu’une mise en scène pour éviter à la diplomatie syrienne l’embarras d’héberger une ambassade de groupes terroristes.
Les sources ont révélé que les Houthis opéraient au sein de l’axe du mal, coordonnant des actes terroristes visant à déstabiliser la région, sous la direction des Gardiens de la révolution iranienne.
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Derniers développements sur la scène syrienne
Avec le changement de régime en Syrie, les Houthis perdraient tout accès à ce pays. Cela ouvre la voie à une nouvelle dynamique dans les relations entre la Syrie et le gouvernement yéménite légitime, notamment après que le Conseil présidentiel de direction a salué la chute du régime d’Al-Assad.
Le site d’information yéménite Al-Masdar Online a rapporté que le responsable militaire houthi chargé des opérations en Syrie, ainsi que des membres des forces de mobilisation chiites, se sont repliés en Irak samedi dernier, suite à l’effondrement des forces du régime syrien et de ses alliés, et à la prise de contrôle de Damas par l’opposition, provoquant la fuite de Bachar Al-Assad.
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Selon des sources exclusives, le dirigeant houthi Abdul Malik Al-Murtadha, alias « Abu Talib Sufyan », se déplaçait entre la Syrie et l’Irak depuis plusieurs mois en tant que représentant des Houthis au sein de la salle d’opérations centrale supervisée par les Gardiens de la révolution iranienne.
Les récents événements en Syrie, marqués par la chute du régime d’Al-Assad, allié de l’Iran, et sa fuite vers la Russie, soulèvent des questions sur l’impact de cette évolution sur la position et l’avenir des Houthis au Yémen.
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Ces développements rapides en Syrie, conduisant à la fin du régime d’Al-Assad, ravivent les espoirs au Yémen d’un scénario similaire, mettant fin au coup d’État des Houthis soutenus par l’Iran à moindre coût, surtout après les revers subis par Téhéran au Liban et la perte de son influence sur Damas.