Iran

Après avoir exécuté un jeune homme: L’Iran continue d’être brutal et ne montre aucun signe de recul


Un autre adolescent a été condamné à mort en Iran, où les autorités de Téhéran n’ont montré aucun signe d’acceptation des pressions internationales et d’un moratoire sur les exécutions de manifestants anti-régime. L’agence judiciaire Mizan a déclaré jeudi qu’Arshia Takestan, 18 ans, avait été condamné à mort pour « combat contre » et « corruption dans la terre » et que le jeune homme était à la tête d’une « émeute » – en référence aux manifestations populaires de plusieurs mois – dans la ville de Nowshahr.

La Brutalité des Mullahs

L’agence de presse française AFP affirme que la guerre – traduite comme anti-Dieu – et la corruption sur le terrain sont des accusations vagues, généralement portées contre ceux qui parlent ou agissent contre le régime, qui sont révoltés par les manifestations dans tout le pays qui demandent la fin d’une décennie de gouvernement. Deux personnes ont déjà été exécutées pour avoir participé à des manifestations, et les manifestants accusent souvent les forces de sécurité d’avoir tué des membres. Depuis le début des manifestations, on estime que plus de 500 personnes ont été tuées et plus de 18 000 ont été envoyées dans des prisons et des centres de détention secrets.

L’agence France-Presse a rapporté que mercredi, d’autres adolescents de 18 ans, également condamnés à mort, seront les plus jeunes manifestants exécutés à ce jour. L’Iran, l’un des plus grands exécutants au monde, est toujours connu pour avoir exécuté des enfants et des personnes reconnues coupables de crimes commis alors qu’ils étaient mineurs. En décembre dernier, un homme de 22 ans condamné pour meurtre à 16 ans a été pendu, selon les droits de l’homme iraniens.

Crises internationales

Selon les groupes de défense des droits de l’homme, au moins 100 personnes risquent la peine de mort et certains manifestants ont été autorisés à être jugés à nouveau, mais rien ne garantit qu’ils soient acquittés, les affaires étant traitées par des tribunaux révolutionnaires plus stricts. Dans un cas, un homme a été condamné à mort pour avoir interviewé une chaîne de télévision israélienne – puis accusé par la justice d’espionner en faveur de son ennemi implacable.

D’après l’agence française, entre-temps, l’Iran et la France se plaignent de la publication de caricatures offensantes pour le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, dans la revue satirique Charlie Hebdo, et Téhéran convoque l’ambassadeur de France mercredi, après la publication des photographies dans une édition spéciale à l’occasion du huitième anniversaire de l’attentat contre ses bureaux, au cours duquel 12 personnes ont été tuées en 2015. Le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a critiqué les caricatures comme étant « dégradantes et dégradantes » et a déclaré l’éditeur; en réponse, Téhéran annonce la fermeture d’un institut français dans la capitale.

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