Analyste politique : Les allégations faites par les organisations contre la Tunisie sont fausses
Une analyste politique a affirmé que les allégations faites par les organisations contre la Tunisie sont fausses
Les efforts tunisiens se poursuivent pour mettre en œuvre un programme de retour volontaire des migrants irréguliers dans leurs pays d’origine et pour faire face à la crise des migrants africains au sud du Sahara. Cela a été révélé lors d’une réunion entre le ministre de l’Intérieur tunisien, Kamal Al-Faqi, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur régional pour les États arabes au Programme des Nations Unies pour le développement, Abdullah Al-Dardari, et la Représentante résidente du Programme des Nations Unies en Tunisie, Céline Moyroud.
Efforts des unités de sécurité
Les rapports de Tunisie ont souligné les efforts des unités de sécurité tunisiennes dans la lutte contre la migration illégale, la protection des migrants et leur soutien. Les difficultés auxquelles la Tunisie est confrontée à cet égard, que ce soit en termes de réception de milliers de migrants dans un afflux sans précédent ou de surveillance de la côte tunisienne, qui sert de point de départ à de multiples voyages en une seule journée, ont également été discutées.
Accusations sans fondement
Dr. Badra Gaaloul, directrice du Centre national d’études en Tunisie, a déclaré que ce que certaines organisations publient concernant des violations des droits et des libertés à l’encontre des migrants n’est rien d’autre que des mensonges et des inexactitudes. Elle a souligné que les accusations de racisme contre la Tunisie sont des exagérations et des distorsions, révélant un double standard dans la manière dont certaines de ces organisations opèrent.
La directrice du Centre national d’études en Tunisie a ajouté que la plupart de ces organisations opèrent selon un agenda occidental qui s’aligne sur les politiques de leurs pays, qui espèrent que la Tunisie deviendra un grand camp ou une prison pour les migrants irréguliers venant du sud du Sahara. Cependant, l’Europe porte la responsabilité principale des conditions difficiles dans leurs pays qui les poussent à émigrer.