Politique

Analyste politique : Ghannouchi et les dirigeants  du mouvement Ennahdha menacent l’assignation à résidence


Le mouvement Ennahdha en Tunisie souffre encore de plusieurs bouleversements et crises à cause de l’action de son leader, Rached Ghannouchi, qui prévoit de revenir sur la scène après la dissolution du Parlement tunisien. Pourtant, le mouvement terroriste empoisonne à ses risques et périls tout en cherchant à se faire connaître.

Les plans du mouvement Ennahdha

Malgré la dissolution du Parlement tunisien, Rached Ghannouchi, le président du mouvement Ennahdha, continue de provoquer les Tunisiens en convoquant le Parlement et en essayant de briser les résolutions de l’État et du peuple tunisien qui refusent une fois de plus le retour de ce mouvement terroriste sur la scène.

Oussama Aouidat, analyste politique et dirigeant du Mouvement du peuple tunisien, a déclaré dans que Ghannouchi et les dirigeants du mouvement terroriste Ennahdha souffrent de crises majeures. Après les nombreuses pertes qui ont suivi le groupe terroriste après les résolutions de Juillet dernier, ils cherchent, par leurs insultes et mensonges, à terroriser la rue tunisienne qu’ils ont définitivement rayée du paysage tunisien.

Confrontation

L’analyste politique tunisien a ajouté : « La rue tunisienne refuse une fois de plus la présence de Ghannouchi dans la scène politique, ce qui est apparu lorsque le peuple tunisien s’est dressé et a expulsé Ghannouchi de la mosquée, une réponse évidente du peuple au refus de leur présence à nouveau ».

Il a poursuivi : Ghannouchi et les dirigeants d’Ennahdha risquent d’être assignés à résidence à la suite de la poursuite du mouvement et de son leadership pour faire dérailler les lois par la convocation d’un Parlement dissout. Cette procédure peut permettre son maintien en résidence surveillée permanente, ce que le président tunisien Kaïs Saïed se reportera pour empêcher la reprise des travaux du Parlement dissout.

Détails sur ce qui se passe

Le Parlement a été dissous fin Mars dernier, dans le contexte d’une session plénière virtuelle du Parlement gelé, au cours de laquelle a été votée l’abrogation des mesures exceptionnelles annoncées par le Président Kaïs Saïed le 25 Juillet 2021.

Le président sortant du Parlement, Rached Ghannouchi, est en tête de liste avec un indice de défiance totale envers les personnalités politiques de l’ordre de 88%, comme l’indique le « baromètre politique » de Mars dernier. L’homme est donc confronté à un mécontentement populaire croissant à mesure qu’il s’installe dans un espace public.

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