Analyste politique : Ennahdha est définitivement terminée et ses tentatives d’internationalisation de la question ont échoué
Les divisions croissantes au sein du mouvement islamiste Ennahdha, dont la dernière est l’annonce de Mohamed Al-Qomani, un dirigeant du mouvement Ennahdha et ancien chef du comité de gestion de la crise politique au sein du parti, dans laquelle il a reconnu « une divergence par rapport à la direction politique dominante au sein de la direction du mouvement ». Les dirigeants d’Ennahdha sont désormais divisés, certains s’éloignant complètement des affaires publiques, comme Lotfi Zitoun et Houcine Jaziri, et d’autres créant de nouveaux partis, comme Samir Dilou et Abdellatif Al-Mekki, mais restant attachés aux mêmes idées.
Tentatives infructueuses
Un rapport du réseau Roaya a révélé que le mouvement islamiste Ennahdha, qui ne croit qu’au pouvoir et à l’influence, a récemment essayé de trouver des solutions pour éviter d’être jeté en prison avec son groupe, avant que son leader, Rached Ghannouchi, ne reçoive un coup fatal en étant emprisonné pour ses crimes terroristes. Cependant, toutes les tentatives ont échoué, y compris la sympathie internationale sur laquelle ils comptaient, mais qu’ils n’ont pas trouvée.
Fin définitive
Selon le Dr Oussama Aouidet, analyste politique tunisien, le mouvement islamiste Ennahdha a définitivement pris fin, entre les dirigeants dissidents et les dirigeants emprisonnés, notant que même ses bras, sur lesquels il comptait, n’ont plus aucune influence, à l’exception d’une très petite minorité.
Il a ajouté que le mouvement Ennahdha reposait sur une tactique claire consistant à recourir à ses partisans par le biais de campagnes médiatiques rémunérées visant à présenter le groupe comme des victimes et à utiliser des bots en ligne pour exporter les Frères musulmans sur la scène et perturber les politiques de gouvernance. Cependant, tout cela ne peut plus être réalisé après la saisie de tous les actifs et comptes du groupe.
Il a continué en affirmant qu’Ennahdha s’appuie sur un plan consistant à chercher refuge dans des pays étrangers et à tenter d’internationaliser la question, mais la révélation de leurs crimes devant les tribunaux a rendu la communauté internationale désintéressée de leurs affaires.