Politique

Analyste politique : Craintes d’infiltration d’organisations terroristes au Soudan, profitant des conflits


Les affrontements entre l’armée et les forces d’appui rapide se sont poursuivis à Khartoum et dans d’autres régions du Soudan pour le cinquième jour consécutif. Au matin du 5e jour, une explosion s’est produite autour de l’aéroport de Khartoum, tandis que des combats ont éclaté près du quartier général des forces armées à Khartoum.

Le conflit continue

Selon un rapport du réseau Roaya, les scénarios de conflit actuel au Soudan demeurent très flous entre l’armée et les forces d’appui rapide, dans le contexte d’une crise politique et de sécurité qui va s’aggravant pendant des années, mais on estime que les forces régionales et internationales seront susceptibles d’être apaisées dans les heures à venir. Si ces efforts échouent, le scénario le plus dangereux reste la poursuite des combats jusqu’à ce que la bataille soit résolue, ce qui signifie qu’il y aura plus de victimes et de graves conséquences, notamment le partage du pouvoir et la division de l’État.

Crise soudanaise

L’analyste politique soudanais Muthanna el-Fahal considère qu’il est impossible de résoudre la crise soudanaise par des accords politiques, mais que la glissade du conflit vers les combats a mis fin à tous les efforts déployés ces dernières années pour instaurer un apaisement politique dans le pays.

Seul Khartoum, la capitale, pourra contrôler le pays, et faire appliquer des lois d’exception, que ce soit par l’armée ou par des forces de soutien rapide.

L’analyste soudanais a ajouté que les scénarios prévus pour le conflit actuel étaient « effrayants », craignant que certains groupes armés et organisations terroristes ne replongent dans la scène et ne parviennent à obtenir des gains sur le terrain en fonction des circonstances actuelles, ce qui est attendu, d’autant plus que le conflit entre l’armée et l’appui rapide est une lutte politique pour le pouvoir et que celui qui résout le conflit gouverne l’État.

Il a été constaté que le conflit entre l’armée et les forces d’appui rapide avait été jusqu’à présent présent présent présent présent présent présent présent présent présent présent, mais que des dizaines de groupes armés y participaient et qu’ils s’intensifieraient rapidement à la lumière de l’évolution de la situation, y compris les milices du Mouvement islamique et de la Défense populaire, et que plus de neuf groupes sont maintenant en place et prêts à s’engager dans le conflit et ne sont pas connus de l’une ou l’autre des parties.

Le prix des conflits

Les civils paient toujours le prix de ce type de conflit, qui exacerbe les crises économiques et sociales, épuise les forces du pays, épuise ses ressources et, jusqu’à présent, des dizaines de victimes ont été tuées et blessées par les combats qui se poursuivent samedi matin, et le nombre risque d’augmenter considérablement à mesure que la crise se poursuit.

Une étude publiée hier, par le Centre de recherche et de conseil Trends, a examiné quatre scénarios de la crise actuelle; Le premier est la pacification et l’intégration dans les forces armées, un scénario plus optimiste et souhaitable qui peut être réalisé si les efforts de médiation internationaux et régionaux entre les parties à la crise aboutissent, si le conflit militaire entre les deux parties est interrompu et si les deux parties s’assoient ensemble pour prendre des dispositions garantissant que la guerre civile ne dégénère pas.

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