Grand Maghreb

Algérie: 15 ans de prison ferme contre la fille cachée du président déchu Abdelaziz Bouteflika


Le parquet algérien a demandé 15 ans de prison ferme contre la fille cachée du président déchu Abdelaziz Bouteflika, connue sous le nom de Madame Maya, qui est jugée en appel depuis samedi à Tipaza, près d’Alger. En fait, c’est une femme d’affaires algérienne qui est jugée pour corruption avec 13 autres accusés.

Madame Maya a fourni d’autres déclarations, et a impliqué l’ancien président, en déclarant qu’elle lui a donné le feu vert pour augmenter sa richesse. En samedi, son procès en appel est commencé à Tipaza avec l’écoute des accusés et des témoins, et s’est continué dimanche avec les plaidoiries de la défense. Alors que le parquet a demandé 15 ans de prison ferme contre elle, et dix ans contre ses deux filles, Imène et Farah.

Il faut noter que l’histoire de Madame Maya, son vrai nom Zoulikha-Chafika Nachinache, remonte à 2015 lorsque ses parents ont profité de leur amitié avec le président déchu. Elle a été condamnée dans le tribunal de première instance le 14 octobre à 12 de prison ferme, une amende de six millions de dinars (40.000 euros) et à la confiscation de ses biens. Elle a été également reconnue coupable de blanchiment d’argent, trafic d’influence, dilapidation de deniers publics» et transfert illicite de devises vers l’étranger. Tandis que ses deux filles avaient condamné de cinq ans de prison.

Madame Maya a bénéficiée de plusieurs privilèges et de la protection de hauts responsables comme l’ancien puissant patron de la police, Abdelghani Hamel. Elle a déclaré lors des enquêtes suivies par Al Ain News, qu’elle a rencontré l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en tant que Mme Zoulikha-Chafika Nachinache (nom de famille de son mari) sans préciser la date de cette réunion, et qu’il l’a envoyée au Wali (gouverneur) de Chlef Mohamed Ghazi pour lui accorder le droit d’utiliser un parc de 15 hectares.

L’enquête a montré ses liens avec plusieurs hauts responsables, et la police a confisqué environ 800.000 euros en dinars algériens, 270.000 euros, 30.000 dollars, et 17 kg de bijoux en or.

En outre, deux anciens ministres, Mohamed Ghazi et Abdelghani Zaalane, ainsi que l’ex-chef de la police ont été condamné de 10 de prison ferme dans cette affaire. Le parquet a demandé en appel 15 ans de prison pour MM. Ghazi et Zaalane et douze ans pour M. Hamel.

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