Politique

Afghanistan – Les divisions ont laissé les talibans incapables de contrôler le pays


La situation est d’autant plus compliquée en Afghanistan que les deux principaux opposants des Talibans, le Front de résistance nationale et l’État du Khorasan (ISIS), intensifient leurs opérations, entraînant une détérioration de la sécurité au cours du mois d’août en Afghanistan. Alors que les Talibans affirment que l’ISIS n’existe pas en Afghanistan et ne représente pas une menace, le groupe revendique des attaques mortelles contre des mosquées, des écoles et des voitures.

Pertes des Talibans

Depuis que les Talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan en août de l’année dernière, le pays a été plongé dans la violence et la situation va probablement continuer dans le même sens, étant donné qu’il n’y a aucun signe d’un renforcement de leur domination dans un avenir proche. Selon le quotidien indien The Hindustan Times, qui a rapporté 366 morts liées au terrorisme en août, une forte augmentation de 50 % par rapport aux 244 en juillet, avec 367 morts en juin et 391 en mai, donc, après une baisse de deux mois consécutifs, le total des morts a augmenté en août, et cette tendance cyclique s’est poursuivie depuis mars 2020, malgré une forte baisse depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août 2021. Le 17 août, au moins 21 personnes ont été tuées, y compris le chef religieux Amir Mohamed Kaballi, et 33 autres ont été blessées lors d’un attentat-suicide à la mosquée Abubakar dans le quartier de Khayr Khana dans la police -17 à Kaboul. Aucun groupe n’a revendiqué l’attentat, mais il a reçu de fortes signatures de l’EI. Le nombre de morts est en grande partie attribuable aux pertes des talibans sur terre.

Désaccords internes importants

Le 21 août, une personne a été tuée et un autre blessé par un conflit interne au sein des Talibans dans la province du Panjshir. Le 17 août, le ministère de la Défense afghan a affirmé avoir tué un commandant de l’Alliance des Talibans qui avait déserté, Molloy Mehdi Mujahid, qui avait rompu avec les Talibans et avait formé une résistance au Hazara dans la région du Belkhab, dans la province Sar-é Pol. Il a ajouté que le 26 août, il avait appelé le commandant du Front national des Talibans à ne pas cesser de protester contre les Talibans. Les Talibans sont une organisation terroriste et les critiques et les dénonciations ne suffisent pas à arrêter leur répression. Il a soutenu l’imposition de sanctions contre les Talibans pour la sécurité régionale et internationale et, comme l’a souligné le chef des relations extérieures du Front de résistance nationale afghan, Ali Mesem Nazari, les opérations du Front se sont étendues au cours de l’année écoulée et le groupe lutte actuellement contre les Talibans dans six provinces du pays.

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