Moyen-Orient

Affrontements, meurtres et chaos sécuritaire… Les Frères musulmans sèment le trouble à Taëz


Des militants yéménites ont vivement critiqué ce qu’ils considèrent comme un laxisme des autorités de la province de Taëz — contrôlée par le parti Al-Islah, branche politique des Frères musulmans au Yémen — dans la poursuite des individus recherchés par la justice. Selon eux, cette négligence ouvre la voie à l’anarchie, menace la paix sociale et encourage les criminels à persévérer dans leurs actes.

Ces critiques ont été formulées à la suite de la mort de deux jeunes hommes ces derniers jours, tués par des hommes armés, et des violents affrontements ayant éclaté dans le quartier de Rawda, en plein centre-ville. Des individus recherchés, pour la plupart affiliés à des unités de sécurité et militaires liées aux Frères musulmans, ont pris part à ces échanges de tirs où des armes légères et moyennes ont été utilisées, semant la panique parmi la population, selon le site Al-Omana Net.

Les militants ont souligné que l’absence de fermeté dans l’application de la loi, ainsi que l’impunité dont bénéficient les criminels, ne font qu’aggraver la situation sécuritaire dans la ville.

Ces événements surviennent dans un contexte d’instabilité sécuritaire croissante à Taëz. De plus en plus de citoyens se plaignent de la recrudescence d’actes de banditisme et d’agressions menés par des groupes armés affiliés au parti Al-Islah depuis plusieurs années, sans qu’aucune réponse sérieuse ne soit apportée par les autorités compétentes.

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