Accusation de l’avocat de la famille de Mahsa Amini de « propagande contre le régime iranien »
Mardi, les autorités iraniennes ont accusé Saleh Nikbakht, l’avocat de la famille de Mahsa Amini, qui était auparavant un certain nombre de militants politiques et civils, de « propagande contre le régime » après avoir été convoqué à la deuxième section du procureur de la Révolution à la prison d’Evin dans le nord de Téhéran.
Le Réseau des droits de l’homme du Kurdistan a indiqué que Nikbakht avait été convoqué à la section II des enquêtes du « Procureur général et de la Révolution Sainte », qui se trouve à la prison d’Evin à Téhéran, et qu’il avait été accusé de « propagande contre le régime ».
Il a expliqué que l’avocat avait été mis en liberté provisoire dans l’ordre de la caution jusqu’au procès.
Une source bien informée du Réseau des droits de l’homme du Kurdistan a déclaré que Nikbakht avait été poursuivi et accusé pour « entretiens avec des médias étrangers ».
Selon la même source, parmi les accusations portées contre Saleh Nikbakht, on peut citer les interviews et les conversations sur le cas de ses clients passés et présents.
La convocation de l’avocat de la famille de Mahsa Amini intervient six mois après l’assassinat d’un prédateur alors qu’il était en détention par une patrouille de la Police d’éthique et des Mœurs à Téhéran à la mi-septembre 2022.
Mahsa Amini, une jeune femme originaire de Saqqez au Kurdistan iranien, est venue à Téhéran avec sa famille pour rendre visite à ses proches. Elle a été arrêtée par une patrouille de la police des mœurs et des mœurs et décédée le 16 septembre dernier.
La mort de Mahsa Amini s’est transformée en manifestations à grande échelle contre le gouvernement iranien dans tout le pays.
L’Organisation de médecine légale d’Iran affirme que la mort de Mahsa Amini n’est pas due à des coups portés par la police, mais à des patients antérieurs dont la naissance est postérieure.
Ces manifestations, qui se sont étalées sur plusieurs mois, ont fait 529 morts, des milliers d’Iraniens ont été arrêtés et quatre manifestants ont été condamnés à mort par les autorités judiciaires.