Accord de Gaza : Que disent les médiateurs ?
Que disent les médiateurs au sujet de l’accord de trêve à Gaza, cet accord conclu entre le Hamas et Israël après 15 mois de conflit dans la région ?
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Mercredi soir, Le Caire, Doha et Washington ont annoncé être parvenus à un cessez-le-feu incluant la libération des otages détenus à Gaza depuis l’attaque menée par le Hamas contre Israël.
En contrepartie, Tel-Aviv s’engage à libérer des détenus palestiniens emprisonnés en Israël.
Dans un communiqué publié par la présidence égyptienne, les États médiateurs ont annoncé que les parties au conflit à Gaza étaient parvenues à un accord pour un échange de prisonniers et de détenus, et pour le rétablissement d’un calme durable permettant un cessez-le-feu permanent.
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Selon ce communiqué, l’accord devrait entrer en vigueur à partir du 19 janvier, soit dimanche prochain.
L’accord, conclu par les deux parties, comprend trois phases. La première phase, d’une durée de 42 jours, prévoit un cessez-le-feu, le retrait et le repositionnement des forces israéliennes en dehors des zones densément peuplées.
Elle inclut également l’échange de prisonniers et de détenus, le rapatriement des dépouilles des défunts, le retour des déplacés internes dans leurs lieux de résidence à Gaza, ainsi que la facilitation du départ des malades et des blessés pour recevoir des soins.
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La première phase prévoit aussi une intensification de l’acheminement et de la distribution sécurisée et efficace de l’aide humanitaire à grande échelle dans tout Gaza. Cela inclut la réhabilitation des hôpitaux, des centres de santé et des boulangeries, l’apport de matériel de défense civile et de carburant, ainsi que des équipements pour abriter les personnes déplacées ayant perdu leur maison à cause de la guerre.
Pays garants
Selon le communiqué, la République arabe d’Égypte, l’État du Qatar et les États-Unis d’Amérique ont affirmé leur rôle en tant que garants de cet accord. Ils s’engagent à veiller à ce que les trois phases soient entièrement mises en œuvre par les deux parties.
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Ainsi, les médiateurs travailleront conjointement pour garantir l’exécution des engagements pris par les parties et le bon déroulement des trois phases. Ils collaboreront également avec les Nations Unies, les pays donateurs et leurs partenaires à travers le monde pour soutenir une augmentation rapide et durable de l’aide humanitaire à Gaza, conformément aux termes de l’accord.
Dans ce contexte, le communiqué invite « les acteurs internationaux à soutenir ces efforts conformément aux mécanismes prévus pour l’exécution de l’accord ».