Abir Moussi poursuit les alliés des Frères de Tunisie – Des soupçons de terrorisme qui entourent des réseaux extrémistes
Plaintes déposées par le Parti destourien libre contre plusieurs dirigeants pro-Frères, soupçonnés d’avoir participé à une organisation mêlée à des affaires terroristes.
La présidente du parti, Abir Moussi, a porté plainte contre plusieurs dirigeants du Front de salut national des Frères musulmans aux côtés de l’ancien président Moncef Marzouki, allié aux Frères musulmans.
Dans un communiqué publié mardi le parti a indiqué que des plaintes avaient été déposées contre Ahmed Néjib Chebbi, Ridha Belhaj, Johor Ben Moubarak et Shaima Issa, au sujet du Front de salut des Frères, de l’ancien Président Moncef Marzouki et de tous ceux qui seraient révélés par les recherches.
Le parti est accusé de « s’être associé à une organisation constituée de personnes et de partis impliqués dans des crimes terroristes, d’avoir organisé une réunion à cette fin et d’avoir recueilli des contributions pour son propre compte, conformément à la loi organique no 26 de 2015 du 7 août 2015 sur la lutte contre le terrorisme et la prévention du blanchiment d’argent ».
Pour le parti, la reconnaissance de ce que l’on appelle le Front de salut et le fait que les autorités l’autorisent à agir malgré son caractère vague, son caractère juridique, sa combinaison d’éléments impliqués dans des affaires de terrorisme et sa présentation par les médias nationaux et étrangers dans une structure politique d’opposition sont autant de mesures visant à blanchir les organisations terroristes, à dissimuler les dangereux bras des Frères en Tunisie et à encourager la poursuite du système subversif du Printemps arabe sous une nouvelle forme.
Le parti assume la pleine responsabilité juridique et politique du président Kaïs Saïed et de son gouvernement, ainsi que des organes de presse (Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle), pour « laxistes dans l’application de la loi, ouvrant la voie à la restauration des forces obscurantistes et facilitant leur intégration dans le paysage politique ».
Il est composé du mouvement Ennahdha, du parti Au cœur de la Tunisie (Nabil Karoui), de la Coalition de la dignité des Frères, du mouvement Tunisie Volonté (Moncef Marzouki) et du parti Al Amal (Néjib Chebbi).
Les partis du Front du salut, qui étaient représentés au Parlement sortant le 30 mars dernier, sont poursuivis pour corruption financière, crimes de terrorisme, blanchiment d’argent et vol.
Recouvrement de retour
C’est à travers ce front que les Frères de Tunisie tentent de reprendre le pouvoir et de contourner le 25 juillet 2021, qui a renversé un parlement contrôlé par les terroristes.
Le Front du salut, Ahmed Néjib Chebbi, est présidé par le Président; Président du parti Al Amal, avocat de gauche; Un allié historique du mouvement Ennahdha, pour cacher cela.
Depuis le règne du Président Zine el-Abidine Ben Ali, les partisans politiques de Ahmed Néjib Chebbi l’ont appelé « Néjib Allah », en référence à son appartenance, depuis les années 1980, dans les berceaux des Frères Musulmans, au sein duquel ils opéraient sous l’aile de son parti « Démocrate Progressiste », afin de blanchir les dirigeants des Frères Musulmans.
Chebbi était un puissant allié des Frères Musulmans, dont l’alliance s’est élargie depuis 2005, à travers la « Coalition du 18 Octobre », où il a initié un mouvement politique qui a grandement contribué à la normalisation de la relation entre le mouvement des Frères et la société tunisienne. Il combat à leur place l’ancien régime du président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali.
Mais après le 14 janvier 2011, Ennahdha s’est rétracté auprès des jeunes, préférant que Moncef Marzouki soit nommé à la tête du palais de Carthage après avoir lancé sa fusée électronique dans des campagnes incessantes pour le défier et pour en ignorer l’histoire.
Ahmed Néjib Chebbi, qui s’oppose depuis un certain temps au mouvement Ennahdha, est revenu après les actions du 25 Juillet 2021, annoncées par le Président Kaïs Saïed, pour faire flipper les Frères et se proposer une alternative pour compenser ses pertes.