Grand Maghreb

Abdul Karim Suleiman, dirigeant du mouvement terroriste Ennahdha, accusé de corruption financière


Pendant cette période, la justice tunisienne a continué à assécher les sources du mouvement terroriste Ennahdha, la branche des Frères de Tunisie, à éliminer la corruption qui s’est répandue ces dernières décennies, à faire face au mouvement terroriste dans le pays à la désintégration et au blocus après les scissions qui ont frappé ses dirigeants, ainsi qu’aux coups et aux revers successifs et douloureux subis après les décisions du Président tunisien Kaïs Saïed.

Accusé de blanchiment d’argent et de crimes financiers pendant une décennie noire dirigée par les Frères musulmans en Tunisie, la police tunisienne a arrêté le commandement du mouvement Ennahdha, Abdulkarim Suleiman, soupçonné d’être impliqué dans l’obtention de flux financiers suspects importants.

Qui est Abdul Karim Suleiman ?

Abdul Karim Suleiman se fait appeler al-Ghoz, un homme à la tête du groupe Ennahdha, un des hommes de Rached Ghannouchi, et il est responsable des fonds du groupe en Tunisie d’origine inconnue.

En un coup porté au système financier des Frères de Tunisie, les autorités tunisiennes ont renversé Suleiman après qu’un mandat d’arrêt ait été émis à son encontre pour des accusations de corruption pendant la décennie durant laquelle il avait été dirigé.

Au cours des dernières années, Suleiman a acquis plus de 100 millions de dinars (environ 30 millions de dollars), avant d’être placé sous une façade d’entreprises de manière complexe, en plus de posséder plusieurs biens immobiliers évalués en millions de dinars tunisiens.

Il a été accusé d’autres affaires liées à la sécurité nationale tunisienne, notamment l’affaire d’une association caritative Namaa à caractère terroriste, soupçonnée d’être liée à un dossier d’infiltration de terroristes dans des foyers de tension.

Détails de l’arrestation

Les services de police ont arrêté Suleiman pour blanchiment d’argent, soupçonné d’implication dans des mouvements de capitaux suspects depuis janvier 2011, en se fondant sur une technique financière sophistiquée pour camoufler des flux financiers suspects sur des comptes en banque qu’il avait gelés sur autorisation judiciaire.

Il a été arrêté samedi matin dans la ville côtière de Monastir, à l’est, alors qu’il était à l’abri, pour blanchiment d’argent.

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