À cause des terroristes… Les Émirats arabes unis interdisent les passeports somaliens
La Somalie, le Somaliland, s’est séparée de la Somalie en 1991 et son conflit de 10 ans contre Mogadiscio a atteint des niveaux de violence atroces, tels que le bombardement d’Hargeisa en mai 1988. En conséquence, lorsque la Somalie s’est plongée dans le chaos, les dirigeants du Somaliland ont rompu leur région du nord et ont continué d’imposer leur autonomie en défiant ouvertement Mogadiscio.
Les dirigeants du Somaliland ont mené de nouvelles démarches auprès d’alliés régionaux et internationaux l’an dernier, mais la nouvelle stratégie du président Muse Bihi Abdi est conçue pour établir de nouvelles relations avec d’autres pays, ce qui laisse présager une diplomatie de la corde raide.
La dernière série de pourparlers entre Mogadiscio et Hargeisa a eu lieu l’été dernier à Djibouti, mais a rapidement échoué. La politique étrangère du Somaliland a indirectement contribué à ce résultat et, avec la crise constitutionnelle somalienne, il n’y a pas d’accord entre les deux parties.
Un autre clivage, la crise constitutionnelle somalienne, a récemment éclaté; L’impasse s’est transformée en crise le 8 février, lorsque le Parlement somalien et le président Mohamed Abdullahi Farmajo se sont mis d’accord sur les prochaines élections entre le gouvernement fédéral et les états membres.
Le Gouvernement de Mogadiscio est isolé et préoccupé par le Somaliland, mais la stratégie de la corde raide, lancée par la Somalie, menace de déstabiliser encore davantage une région déjà instable, où se poursuivent des conflits, des attentats et des attaques terroristes, notamment par des groupes armés, tels que Al-Shabaab terroriste, Al-Shabaab al-Mujahideen, ou Al-Shabaab jihadiste, Al-Shabaab islamique, un mouvement islamiste politique militant actif en Somalie, affilié idéologiquement à l’organisation al-Qaïda dirigée par Ayman al-Zawahiri, et accusé par plusieurs parties de terrorisme, dont les États-Unis d’Amérique, la Norvège et la Suède..
La politique étrangère des dirigeants du Somaliland et leurs liens avec le mouvement terroriste ont incité plusieurs pays à prendre des mesures de précaution, notamment les Émirats arabes unis, où Source Awar Al Moura a déclaré que les Émirats arabes unis cesseraient le passeport somalien et le feraient figurer sur la liste des passeports rouges, c’est-à-dire des passeports interdits, craignant que des jeunes terroristes utilisent des passeports somaliens pour entrer dans les Émirats.
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