Politique

La réaction du Hezbollah face aux preuves de son engagement dans la guerre au Yémen


Après avoir découvert des preuves de l’implication du Hezbollah dans la guerre au Yémen, la Coalition arabe s’est retrouvée dans une situation embarrassante, tentant de démentir ces accusations et de discréditer les faits.

Le parti pro-iranien n’a trouvé aucune justification pour ses violations, si ce n’est en remettant en question la crédibilité des enregistrements et en les qualifiant de « absurdes et insignifiants », selon une déclaration du parti publiée par l’Agence nationale d’information.

Dans un bref communiqué de presse, le Service des relations avec les médias du Hezbollah a répondu que « les propos tenus lors de la conférence de presse du porte-parole de la Coalition arabe pour le soutien de la légitimité au Yémen au sujet de ce qu’il a qualifié de preuve du rôle du Hezbollah au Yémen sont insignifiants et absurdes et ne méritent pas d’être commentés et traités ».

Le porte-parole de l’Alliance, le général de brigade Turki al-Maliki, a accusé, lors d’une conférence de presse d’avant-hier, l’Iran et Hezbollah d’avoir envoyé des experts et des éléments à l’aéroport de Sanaa pour aider les Houthis à lancer des missiles balistiques et des avions téléguidés vers le royaume. Al-Maliki a déclaré : « Les Houthis utilisent l’aéroport de Sanaa comme centre principal et comme point de lancement de missiles balistiques et d’avions téléguidés vers le royaume », a montré une vidéo de ce qu’il dit être « une base d’experts iraniens et du Hezbollah à l’aéroport », ajoutant que « le Hezbollah forme les Houthis à piéger et à utiliser des drones à l’aéroport ».

La coalition a annoncé samedi dernier une opération militaire de grande envergure au Yémen après la mort de deux personnes (Saoudiens et Yéménites) et la blessure de sept personnes lors d’une attaque des Houthis soutenus par l’Iran contre le sud du royaume; l’Arabie Saoudite accuse ses adversaire, le Hezbollah et l’Iran, d’avoir fourni des armes spécifiques aux Houthis, ce que Téhéran nie.

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