La solidarité des EAU avec le Yémen… Détails du communiqué du Quartet pour mettre fin au conflit
Pendant de nombreuses années, le Yémen est en proie à de nombreux conflits, conduits par les milices des Houthis, des Frères musulmans et de l’Iran.
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- Le Conseil de sécurité condamne les attaques des Houthis contre l’Arabie saoudite
Le pays est en proie à la pire catastrophe humanitaire au monde : déplacements de citoyens, famines, assassinats de milliers de civils, exploitation des enfants. Plusieurs pays essayent de contenir l’hémorragie yéménite, notamment l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
Réunion quadripartite
Les ambassadeurs d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Royaume-Uni se sont rencontrés au Yémen et ont rencontré. le Chargé d’affaires des États-Unis Mardi dernier pour discuter de la situation au Yémen, où ils ont exprimé leur préoccupation face à la « grave situation humanitaire du peuple yéménite ».
L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont publié une déclaration sur la situation humanitaire au Yémen. dans laquelle ils ont souligné l’engagement en faveur d’une solution politique globale au conflit dans le pays et la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat.
Au cours de leur rencontre, les quatre États ont fait part de leur profonde préoccupation au sujet de la poursuite de l’attaque menée par les Houthis contre Marib.
Les milices Houthis
Ils ont également affirmé que les milices Houthis étaient responsables de cette situation en raison de l’« escalade militaire continue » et de leur refus du cessez-le-feu, ainsi que des effets de la « situation économique » du pays.
Ils ont fait observer que les efforts de stabilisation économique «étaient essentiels pour réduire les besoins humanitaires».
Ils se sont également félicités des efforts déployés récemment pour relancer l’accord de Riyad et de la contribution de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans ce domaine, soulignant la nécessité pour tous les partis politiques de « travailler ensemble pour soutenir le gouvernement légitime du Yémen et le plan de redressement et de réforme du Premier Ministre ».
Cessez-le-feu immédiat
Dans leur déclaration, les États du Quartet ont indiqué que les ambassadeurs avaient exprimé leur « profonde préoccupation » au sujet de la poursuite de l’attaque menée par les Houthis contre Marib, soulignant la nécessité d’un « cessez-le-feu immédiat », compte tenu en particulier du grand nombre de Yéménites qui avaient été déplacés par les combats, et condamné les attaques de secours transfrontières à destination de l’Arabie saoudite, qui visaient des civils et des infrastructures économiques.
Il y était indiqué que « compte tenu de l’importance de l’économie pour le Yémen, il était essentiel que la Banque centrale et les institutions financières fassent preuve d’une direction ferme et que la nomination de ces cadres qualifiés constituait un pas en avant ».
Les ambassadeurs du Quatuor se sont également félicités du succès de la définition de la nouvelle procédure d’adjudication des devises étrangères et se sont déclarés prêts à continuer de travailler en étroite collaboration avec le Premier Ministre et le Gouvernement yéménites, le nouveau gouverneur de la Banque centrale et son équipe, à l’appui des mesures visant à stabiliser davantage l’économie yéménite, notamment l’engagement de continuer à fournir un appui technique et d’examiner les options qui s’offrent pour accroître l’accès du Yémen aux devises et faciliter le commerce.
Les ambassadeurs du Quartet ont appelé le Gouvernement à poursuivre le processus de réforme, soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans l’utilisation des recettes intérieures et la gestion des finances extérieures, et se sont félicités des contributions importantes de l’Arabie saoudite à l’appui de l’économie yéménite, en particulier la subvention du carburant.
Les États du Quatuor ont réaffirmé leur attachement à un règlement politique global du conflit au Yémen et exprimé leur plein appui à l’Envoyé spécial des Nations Unies, Hans Grünberg.