Les EAU investiront 10 milliards de dollars en Turquie
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré que l’« Étape prise avec Abou Dabi est historique», marquant ainsi l’histoire commune qui rassemble son pays avec les États du Golfe.
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Erdoğan a ajouté hier, lors de déclarations sur RT1 turc : « qu’Il existe des accords initiaux d’une valeur de 11 milliards de dollars avec les EAU, indiquant qu’il se prépare à le rendre en Février prochain, en réponse à la visite du cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane à Ankara.
D’après le site Middle East Online, le Président turc a expliqué que des visites similaires seraient effectuées pendant la période en cours par le Ministre turc des affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, et le chef du service de renseignement, Hakan Fidan. Il a souligné qu’à la lumière du développement des relations avec les EAU seraient donc « un point différent ».
Lors de la visite du Cheikh Mohammed Ben Zayed, les Émirats ont annoncé la « création d’un fonds de 10 milliards de dollars pour soutenir les investissements en Turquie ».
À la fin de la visite, le Cheikh Mohammed a déclaré : « qu’Il a eu des discussions « fructueuses » avec Erdoğan sur les possibilités de renforcer les liens entre la Turquie et les Émirats Arabes Unis », en ajoutant dans un tweet : « Nous attendons avec intérêt de voir s’ouvrir de nouvelles perspectives prometteuses de coopération et d’action commune qui seront bénéfiques pour les deux pays et qui leur permettront de réaliser leurs intérêts mutuels et leurs aspirations au développement et à la prospérité ».
Erdoğan a quant à lui affirmé que la Turquie entendait améliorer ses relations avec tous les États du Golfe. Il ajoute : « Nous nous efforcerons d’améliorer nos relations avec l’Arabie saoudite ».
En ce qui concerne les relations avec l’Égypte, Erdoğan a déclaré : « Elle se poursuit au niveau ministériel et des développements très différents peuvent également se produire à cet égard ».
En ce qui concerne Bahreïn, le Président turc a indiqué qu’il y aurait des discussions avec Manama, notant que des responsables bahreïnies se rendraient à Ankara ultérieurement pour des réunions et des pourparlers visant à renforcer la coopération.
Il ajoute : « Il existe de très sérieuses possibilités de coopération entre nous et les États du Golfe, nos économies sont intégrées, et j’espère que de nouveaux projets de coopération fondés sur des avantages mutuels seront considérés comme des possibilités d’investissement commun ».
Pour la raison que la Turquie cherche à développer ses relations avec les États du Golfe, Erdoğan a déclaré : « Parce que tous les peuples de la région ont des relations différentes les uns avec les autres, nous avons créé ensemble l’histoire ancienne, nous l’avons partagée et nous la partageons entre nous ».
La Turquie et les quatre États (l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis et Bahreïn) ont fait l’objet d’une opposition dans de nombreux dossiers, y compris ceux de la Libye et de la Syrie. Ces pays inculpent la Turquie de son ingérence dans les affaires de la région et de son soutien à l’organisation internationale des Frères musulmans et de ses branches arabes.