Ghannouchi est le parrain du terrorisme en Libye.. Il a soutenu les Frères musulmans, fait de la contrebande d’armes et a facilité l’occupation
Pendant des années, le mouvement tunisien Ennahdha, bras armé des Frères Musulmans, a mis un terme à l’instabilité de la situation en Libye, dans le cadre d’alliances menées par la Turquie pour mettre en œuvre l’agenda du groupe, en apportant un soutien accru au gouvernement de l’Entente, qui est arrivé à son terme quatre mois plus tôt.
Les actions de la Renaissance tunisienne ont mis le feu à la capitale Tripoli et à l’ouest de la Libye, où le groupe a facilité le passage des mercenaires et des armes turques par la frontière, exploitant les pouvoirs de Rached Ghannouchi, chef du mouvement, dont sont issus l’armée tunisienne et le président Kaïs Saïed.
Les plans de Ennahdha en Libye ont créé une confusion politique et publique au sein de la Tunisie, car ils impliqueront le pays dans des alliances contre de nombreux pays, notamment contre la Libye voisine.
Depuis l’arrivée de Rached Ghannouchi à la présidence de la Chambre des représentants en novembre 2019, il a aidé l’ancien président de la Chambre des Représentants, Fayez el-Sarraj, en faisant fi du rôle de son président Kaïs Saïed, ce qui a provoqué des affrontements au sein de la Chambre des Représentants et des demandes d’information rejetées par le Mouvement des Frères.
Le bloc des Frères musulmans n’a pas stoppé les revendications politiques de Ghannouchi sur son rôle en Libye, allant jusqu’à des procès populaires pour le rôle diplomatique douteux de Ghannouchi, à un soulèvement de partis mené le Parti constitutionnel libre contre le mouvement Ennahdha qu’il dirige.
Ghannouchi a tendu la main à ses camarades de l’organisation internationale des Frères en Libye, tout comme les contacts avec le président du Conseil consultatif Khaled al-Michri et les membres du Parti de la justice et de la construction, le bras du groupe, sans parler des réunions qu’ils ont tenues en Turquie en présence de Recep Erdoğan, pour coordonner la coopération militaire et les moyens de soutenir les milices dans l’ouest de la Libye.
Ghannouchi considère la présence des Frères en Libye comme la cause d’une présence du groupe en Afrique du Nord dans son ensemble, le parrain de la violence, qui a apporté un soutien actif aux milices extrémistes et a soutenu fortement la présence turque dans l’ouest de la Libye, en échange de la transformation de la Libye en une maison d’argent pour les Frères dans leur ensemble.
Ghannouchi s’est également impliqué dans des affaires d’armes à destination de la Libye, et a bénéficié d’une immense fortune de près d’un milliard de dollars, selon une enquête du journal »Al-Anouar » tunisien, intitulée »Al-Anouar ouvre le dossier de la fortune des Ghannouchi ». Le chef des Frères du pays détient une fortune d’environ un milliard de dollars, principalement sous forme de dépôts bancaires en Suisse, et de parts dans des sociétés hors de Tunisie, dont trois en France.
Le journal a déclaré que cette immense richesse provenait des affaires de contrebande d’armes à destination de la Libye, où Ghannouchi a facilité le passage de plus de 20 envois d’armes à destination de la Libye en échange de commissions d’un montant de 30 millions de dollars.
Elle a indiqué que Ghannouchi avait obtenu des revenus fictifs grâce au trafic de combattants, en montrant qu’il avait le monopole de deux fonctions essentielles, à savoir l’argent et les relations internationales.
En novembre de l’année dernière, le dirigeant d’Ennahdha, dans le cadre de ses relations avec l’organisation terroriste des Frères de Libye, s’est vanté de la « vision identique » des deux côtés, affirmant que les Frères de Libye espéraient recevoir de l’aide d’Ennahdha pour sortir de ce qu’il a appelé « leur épreuve actuelle ».
Les déclarations de Ghannouchi coïncident avec les discussions de la Libye à Tunis, et les mouvements du gouvernement el-Sarraj à Tripoli laissent entendre que le président turc Recep Tayyip Erdoğan se rendra bientôt dans la ville.
Les observateurs pensent que la version des Frères de Tunisie, conduite par Ghannouchi, est devenue la méthode actuellement utilisée par les Frères de la Libye occidentale pour convaincre l’autre partie de ne pas vouloir occuper des postes clés, mais en réalité ces postes sont ceux qui les occupent de l’arrière-rideau, comme c’est le cas avec l’ancien président Moncef Marzouki, avec son contrôle des administrations centrales dans les institutions vitales, en parallèle d’une possible invasion d’organisations de la société civile pour les contrôler.