Après avoir abandonné la Fraternité.. Le Qatar retire la présidence de Qais Said en matière de droit constitutionnel
Le régime qatari tente par tous les moyens, avec sa puissance médiatique, ses cybermenaces, ses mercenaires en place et l’argent de son peuple, de répandre des toxines dans le monde arabe et de mener à bien ses agendas suspects et subversifs.
En tant que pays du monde arabe, le Qatar s’est employé à semer la discorde en Tunisie, a tenté de jouer sur les ficelles des contradictions tunisiennes, a soutenu le Mouvement de la Fraternité Ennahdha pendant des années et a décidé l’année dernière de nommer le Président kais Saied à la présidence d’une Association Qatarie appelée Association Internationale des juristes constitutionnels, dont la première conférence se tiendra à la fin de l’année prochaine 2021
Elle a également fait un dépôt pour la Tunisie, d’une valeur de 500 millions de dollars des États-Unis. En dépit de la nature de l’aide au pays qui ne peut pas infléchir les trajectoires de l’économie tunisienne, elle a imposé des conditions qui approfondissent l’esprit interne du tissu social du pays en liant ce dépôt à la question du nettoyage de l’atmosphère entre Qais Saïd et le chef du mouvement Ennahdha; Le Président du Parlement Rachid Ghannouchi, qui tente d’utiliser le premier pour être un instrument de division, non pas un symbole d’accord entre le peuple tunisien, mais aussi pour cristalliser de bonnes positions des Frères musulmans; Il est le bras droit du Qatar.
Et lorsqu’il a annoncé la création de l’Association internationale des juristes de droit constitutionnel, beaucoup ont remis en question la relation du Qatar avec les constitutions, qui sont loin de tout contexte démocratique ou des droits de l’homme, qui lui permettent d’aborder ces visions juridiques avec un objectif noble. Bref, l’objectif du Qatar depuis la Tunisie est de sécuriser les réseaux des clients qataris sur le sol libyen, d’autant plus qu’il existe une conscience logistique qatarie que la Tunisie est la plateforme de départ pour la gestion du dossier de sécurité en Libye.
Le Qatar fait également le pari que la Tunisie sera une base intellectuelle et logistique pour la reconstruction de l’organisation des Frères musulmans qui a reçu et continue de porter des coups durs ces dernières années dans le monde arabe car la base des Frères sur le territoire tunisien ne vise pas seulement la population du pays, mais cherche à être le point de départ de l’action sur le continent africain.les histoires bien connues de terrorisme qatari là-bas, allié à l’Agha ottoman dysfonctionnel et occupé, soulignent l’importance de la Tunisie pour les Qataris.
Les tentatives du Qatar d’exploiter le président tunisien témoignent de sa réaction à ce qui s’est passé dimanche soir, lorsque ce dernier a pris des décisions extraordinaires, gelant les pouvoirs du Parlement, levant l’immunité des députés et démettant le premier ministre Hisham El-Mashaishi de ses fonctions, en réponse à un soulèvement populaire qui exigeait le renversement d’Ennahdha et la fin de ses années maigres de règne.
Dans la foulée de l’annonce tunisienne, le Qatar a rapidement retiré la nomination de kais Saied en tant que président de l’Association internationale des juristes constitutionnels, arguant qu’un coup d’État avait eu lieu contre la Constitution et la démocratie dans le pays, cependant, en réalité, elle a vu tomber son bras fraternel en Tunisie, qu’elle soutenait par tous les moyens depuis plus d’une décennie. Il cherchait à former un croissant de fraternité qui s’étendait de la Libye à l’Europe, au Caucase, en passant par Chypre et le bassin oriental de la Méditerranée orientale bassin, mais c’est une Tunisie fière qui veut la vie, et il faut finalement sauver les Qataris, avec leur terrorisme et leur argent.