Abir Moussi : Nous attendons une décision présidentielle pour responsabiliserFrères de Tunisie
La députée tunisienne et présidente du Parti libéral constitutionnaliste, Abir Moussi, a déclaré vendredi soir que les forces politiques tunisiennes attendent une décision du président du pays pour tenir le groupe terroriste des Frères responsables.
Dans les déclarations de l’émission »Faits et Secrets » sur la chaîne égyptienne »L’écho du pays », Moussi ajoute que la Tunisie traverse une crise constitutionnelle, qui se répercute sur la situation économique, politique et sociale, en raison du « jugement des Frères rejetés par la rue tunisienne ».
La crise actuelle est un sujet de préoccupation pour tous en Tunisie et menace la stabilité de l’État. « Nous attendons une décision du Président du pays qui mettra fin aux frères, les rendra comptables de leurs actes et les retrouvera à leur taille normale, afin que la Tunisie reprenne son essor ».
Elle a affirmé qu’à travers son parti, elle continuerait de s’opposer à toutes les tentatives de »l’inertie de la patrie » et de faire en sorte que le peuple tunisien en soit responsable.
Lundi dernier, le Bureau des Nations Unies en Tunisie a condamné les actes de violence commis contre le parlementaire Abir Moussi, chef du Parti libéral institutionnel.
Le 30 juin, lors de la séance plénière, des députés du mouvement Ennahdha Akhawiya, les journalistes Sahbi Smara et Sayf ad-Din Makhlouf, ont agressé Abir Moussi.
La session du Parlement tunisien a été le théâtre d’agressions physiques commises par un certain nombre de députés de la Coalition Karama, l’un des bras du mouvement Ennahdha Al-Ikhwaniya, contre la présidente présidente du Parti libéral Abir Moussi.
Sahbi Smara, qui avait été membre du groupe des Frères avant sa démission au début de 2021, a été violemment agressé par Moussi,, après avoir protesté contre l’accord signé avec le Fonds de développement du Qatar, dans lequel de nombreux députés voient un « nouveau colonialisme » et un coup porté à la souveraineté tunisienne.
Smara, qui est décrit par les observateurs comme un « mercenaire politique », a décoloré tous les partis au pouvoir depuis 2011, et est accusé dans l’affaire de détournement de fonds publics sous l’ère du régime de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali.
En plus de l’agression de Smara contre Moussi,, le député Seif Makhlouf l’a attaquée le même jour, créant ainsi un dangereux précédent au Parlement tunisien.