Y compris un officier de la CIA… Pour arrêter des des Frères au Soudan
Dimanche, la Commission pour le démantèlement des Frères du Soudan annonce l’arrestation d’éléments de la fraternité affiliés au parti du président déchu Omar el-Bechir.
Le ministère public soudanais a restreint les affaires pénales contre ces éléments de la fraternité, pour terrorisme et atteinte à l’ordre constitutionnel.
Ces derniers jours, ces éléments de la fraternité ont été arrêtés par le Vice-Comité du démantèlement du groupe terroriste, à la suite de leur participation à des activités visant à stabiliser le Soudan et à l’organisation d’un complot anarchique qui a lieu le 30 juin, date de la prise de pouvoir de cette organisation par un coup d’État militaire.
Dans un communiqué de presse, la Commission du démantèlement des Frères du Soudan déclare que le ministère des Affaires Spéciales a ordonné l’arrestation d’un groupe de vestiges du Parti Dissout qui « participent activement à la planification de l’anarchie, de la violence et de l’émeutes en profitant des défilés pacifiques prévus pour le 30 juin en cours et en sapant l’ordre constitutionnel » .
La déclaration indiquait que le ministère public avait ouvert des poursuites contre les personnes arrêtées conformément aux articles 13 et 14 de la loi sur le démantèlement du régime du 30 juin 1989 et l’élimination de l’autonomisation, à l’article 50 du Code pénal sur la subversion de l’ordre constitutionnel et aux articles 6 et 5 de la loi sur la lutte contre le terrorisme.
Le comité « a suivi les déplacements des employés du régime isolé dans la capitale et les États soudanais et a pu les atteindre par des enquêtes, une surveillance étroite et des informations fiables », a déclaré le communiqué.
La déclaration soulignait que l’arrestation avait été effectuée par la police sur la base de mandats d’arrêt délivrés par le Bureau du Procureur général du Soudan, et que les poursuites engagées contre les autres personnes accusées d’avoir fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans le cadre d’une procédure pénale engagée devant le Bureau du Procureur général du Soudan se poursuivaient.
Parmi les derniers éléments de la fraternité à avoir été arrêtés, on compte l’officier du renseignement de M. Bechir, Muhammad Hamid Tabidi, qui était l’ennemi numéro un de la presse ; il supervisait la surveillance et la répression des journaux en confisquant les exemplaires imprimés et en arrêtant et en arrêtant les journalistes.
Un membre de la confrérie nommé al-Numan, l’un des militants de l’organisation dans les universités, a également été arrêté, ainsi que Muhannad al-Sheikh, l’un des superviseurs des manifestations dites « green crawl » de la confrérie, qui n’ont pas atteint leur objectif.
Et à la fin de la semaine dernière, le comité de démantèlement a révélé un plan de la confrérie qui vise à semer le chaos et la stabilité de la grève, à mettre en œuvre le 30 juin, date anniversaire de l’arrivée au pouvoir de l’organisation lors d’un coup d’État il y a trois décennies.
Quelques jours plus tôt, les autorités au Khartoum ont accusé, la faction des Frères musulmans, de se tenir derrière de sévères escarmouches et des liquidations dans plusieurs villes soudanaises, sous couvert de protestations contre les mesures économiques prises par le gouvernement.
L’autorité régionale a donc décidé de créer une force conjointe composée de l’armée, d’un appui rapide, de la police et du renseignement, du parquet et des parties pacifistes, afin de maintenir la sécurité et de régler les différends dans le pays.
La Commission de démantèlement, entièrement baptisée « Commission sur le démantèlement du système du 30 juin et sur l’autonomisation » , créée il y a deux ans en vertu du document constitutionnel qui transmettait les exigences de la révolution, a infligé des coups dévastateurs au régime terroriste tant économiquement que politiquement.