Une découverte macabre élucide le mystère des tirs dans une université américaine

Les autorités américaines ont annoncé la découverte du corps d’un homme soupçonné d’être à l’origine de la fusillade de masse survenue à l’université Brown ainsi que du meurtre d’un professeur du Massachusetts Institute of Technology (MIT), à l’issue de plusieurs jours de recherches.

Le suspect serait un ressortissant portugais âgé de 48 ans, nommé Cláudio Neves Valente, qui avait étudié la physique par le passé à l’université Brown, ont indiqué des responsables lors de deux conférences de presse tenues à Providence et à Boston.

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Aucun élément ne permet pour l’instant d’établir le mobile des deux homicides perpétrés dans ces établissements universitaires prestigieux aux États-Unis.

Le chef de la police de Providence, Oscar Perez, a déclaré que le corps du suspect présumé avait été retrouvé dans une unité de stockage dans le New Hampshire, aux côtés de deux armes à feu, ajoutant que l’homme se serait donné la mort.

Les enquêteurs estiment que Neves Valente, titulaire d’un statut de résident permanent aux États-Unis depuis 2017, aurait agi seul.

« Aujourd’hui, les habitants de Providence peuvent enfin ressentir un certain soulagement », a déclaré le maire Brett Smiley aux journalistes.

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Le 13 décembre, l’assaillant a fait irruption dans un bâtiment de l’université Brown, dans l’État du Rhode Island, alors que des étudiants passaient des examens, et a ouvert le feu, faisant deux morts et neuf blessés.

Les deux victimes décédées étaient Ella Cook, vice-présidente de l’association républicaine de l’université Brown, et Mohammad Aziz Omurzakov, originaire d’Ouzbékistan, qui se spécialisait en neurochirurgie.

Six des blessés restent hospitalisés dans un état stable, tandis que trois ont pu quitter l’hôpital, a indiqué la présidente de l’université, Christina Paxson, dans un communiqué publié jeudi soir.

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Le 15 décembre, le professeur de physique du MIT, Nuno Loureiro, a été abattu à son domicile à Brooklyn.

Pendant plusieurs jours, les enquêteurs ont disposé de peu d’indices susceptibles de les mener au suspect et ont diffusé des images d’une personne aperçue à proximité de celui-ci, dans l’espoir d’identifier les individus concernés.

Des responsables ont tenu des points de presse quotidiens au cours desquels ils ont exprimé leur frustration croissante face à l’absence de résultats tangibles de l’enquête.

Ils sont finalement parvenus à identifier le suspect grâce à des données financières et à des enregistrements de caméras de surveillance collectés sur les deux sites.

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« Il a effacé ses traces »

Oscar Perez a déclaré que « le travail entamé dans la ville de Providence nous a conduits jusqu’ici ».

À Boston, la procureure fédérale Leah Foley a expliqué que Neves Valente était « particulièrement habile pour dissimuler ses traces ». Il avait changé les plaques d’immatriculation de son véhicule de location et utilisait un téléphone difficile à localiser pour les enquêteurs, mais la situation a fini par s’éclaircir.

Les autorités avaient d’abord interpellé un autre homme en lien avec la fusillade, avant de le relâcher ultérieurement.

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L’université a été confrontée à de nombreuses interrogations, y compris de la part du président Donald Trump, concernant les dispositifs de sécurité, après qu’il a été révélé qu’aucune des 1 200 caméras de surveillance du campus n’était reliée au système de contrôle de la police.

Les États-Unis ont enregistré plus de 300 fusillades de masse cette année, selon les données du Gun Violence Archive, qui définit ces incidents comme des attaques impliquant des armes à feu ayant fait au moins quatre blessés.

Les efforts visant à imposer des restrictions à l’accès aux armes à feu restent profondément entravés par les divisions politiques.

« Rien ne pourra soulager ceux dont la vie a été bouleversée par la violence armée le week-end dernier, a déclaré Christina Paxson. Mais notre communauté a désormais l’occasion d’aller de l’avant et d’entamer un processus de reconstruction et de guérison. »

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