Moyen-Orient

Choc : comment les Frères musulmans du Yémen ont réussi à obtenir une allocation mensuelle fixe pour leurs dirigeants millionnaires ?


Des sources fiables ont révélé au journal Al-Umanaa un nouveau scandale financier secouant le gouvernement légitime, au centre duquel se trouve Hamid Al-Ahmar, haut dirigeant en fuite du Parti Al-Islah — la branche yéménite des Frères musulmans — et connu pour être millionnaire, propriétaire d’entreprises de télécommunications et de grandes banques.

Selon ces sources, Al-Ahmar perçoit une allocation mensuelle de 7 000 dollars américains versée régulièrement à son nom par le gouvernement légitime depuis 2016 jusqu’à aujourd’hui.

Cette révélation confirme ce que certains observateurs qualifient de « grave dysfonctionnement dans la gestion des fonds publics », puisque de telles sommes continuent d’être versées à une personnalité qui compte parmi les plus riches du pays, dans une tentative évidente d’obtenir le maximum de fonds publics non mérités.

Dans le même contexte, les sources indiquent qu’Al-Ahmar n’est pas le seul bénéficiaire : plusieurs membres du Parlement, résidant et même participant aux sessions parlementaires dans la capitale Sanaa contrôlée par les Houthis, reçoivent eux aussi des allocations mensuelles de la part du gouvernement légitime.

Parmi ces bénéficiaires figurent des députés de premier plan tels que Hamir Ben Abdallah Ben Hussein Al-Ahmar et le dirigeant affilié aux Frères musulmans Mansour Al-Zandani, qui continuent de percevoir ces allocations sans interruption depuis 2016, malgré leur présence dans des zones sous contrôle adverse.

Des observateurs estiment que ces faits illustrent la poursuite de l’exploitation des fonds publics au profit de personnalités liées au Parti Al-Islah, branche yéménite des Frères musulmans, et constituent un gaspillage de ressources qui auraient dû être destinées au service des citoyens.

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