Le ministre israélien de la Défense ordonne la destruction des tunnels de Gaza : Il n’y aura plus de Hamas 

Dans une démarche illustrant la détermination de l’armée israélienne à frapper au cœur de l’infrastructure du mouvement Hamas, le ministre israélien de la Défense a ordonné la destruction de tous les tunnels situés dans la bande de Gaza.

Dans un message publié vendredi sur la plateforme X, Yoav Gallant (ou Israël Katz selon certaines sources) a déclaré : « J’ai donné pour instruction à l’armée de détruire tous les tunnels à Gaza, jusqu’au dernier. »

Le ministre a ajouté : « S’il n’y a plus de tunnels, il n’y aura plus de Hamas. »

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La semaine précédente, Katz avait précisé que le processus de désarmement de Gaza ne se limitait pas à retirer les armes des factions, mais visait également à éradiquer complètement le réseau souterrain de tunnels de Hamas. Il a indiqué avoir ordonné à l’armée de placer ce dossier au rang de priorité absolue dans la « zone jaune », actuellement sous contrôle israélien.

Le journal américain The New York Times a rapporté, citant trois responsables israéliens de la sécurité, que des dizaines de combattants armés demeurent encore dans les zones contrôlées par Israël à Gaza. L’armée israélienne les empêche de quitter ces zones en toute sécurité, ce qui complique la tâche des médiateurs cherchant à consolider une trêve fragile entre Tel-Aviv et le Hamas.

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Les responsables israéliens cités par le quotidien américain ont ajouté qu’il était probable que certains de ces combattants se cachent dans des tunnels sous la ville méridionale de Rafah, sans que la durée de leur présence dans ces zones soit connue.

Une source proche de la direction du Hamas a confirmé la présence de ces combattants au-delà de la ligne de retrait israélienne, connue sous le nom de « ligne jaune ».

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Le mois dernier, Israël et le Hamas étaient parvenus à un accord de trêve dans la bande de Gaza, prévoyant la libération de vingt otages encore en vie en échange de près de deux mille prisonniers et détenus palestiniens.

Cependant, chaque semaine a apporté son lot d’épreuves pour cette trêve fragile, marquée par la reprise périodique des violences entre les deux parties.

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Des tensions sont apparues autour de la restitution des corps des otages, dont plusieurs se trouvent toujours à Gaza. Israël accuse le Hamas de retarder cette restitution, censée avoir lieu dès la première phase de l’accord.

Le Hamas a pour sa part affirmé que certaines dépouilles avaient été perdues sous les décombres ou que leurs emplacements n’étaient plus connus à la suite de la mort de combattants qui les avaient enterrées pendant la guerre.

Les corps d’au moins six otages se trouveraient encore à Gaza.

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Depuis l’entrée en vigueur de la trêve, l’armée israélienne a attaqué plusieurs Palestiniens accusés d’avoir franchi les lignes de retrait, notamment une voiture civile transportant des membres d’une même famille, tuant au moins neuf personnes, dont des enfants.

Pendant ce temps, les États-Unis cherchent à obtenir du Conseil de sécurité des Nations unies un mandat pour déployer une « force internationale de stabilisation » à Gaza, chargée d’assurer le désarmement des groupes armés et d’encadrer la formation d’une police palestinienne.

Cependant, on ignore encore comment cette force internationale pourrait garantir le désarmement total de Gaza, tandis que le Hamas réaffirme ne pas être disposé à démanteler son aile militaire ni à abandonner ses armes.

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