Les renseignements turcs interrogent le chef adjoint de l’agence intérieure libyenne.. Quelle est la raison ?
Les autorités turques ont arrêté Lotfi Al-Harari, vice-président de l’appareil intérieur libyen, dans un aéroport turc, et l’ont interrogé pendant des heures.
Dans les détails, des sources indiquent que Lotfi Al-Harari a été arrêté dans un aéroport turc, alors qu’il se rendait à Vienne, où il avait été arrêté pendant trois heures, au cours de laquelle les services de renseignement turcs l’ont interrogé et tenté de l’assujettir.
Comme elle a l’habitude de tenter d’attirer les détenteurs de positions souveraines et sensibles dans les pays où elle a des ambitions, la Turquie, par l’intermédiaire de son agence de renseignement, cible depuis un certain temps Lotfi al-Harari, en raison de son poste de chef adjoint de l’agence intérieure libyenne, et tente de l’approcher pour révéler des informations ou révéler des personnalités libyennes avec lesquelles Ankara pourrait coopérer ou utiliser pour réaliser ses ambitions dans le pays.
Les mêmes sources ont révélé que la vérité derrière l’enquête avec Al-Harari est une tentative de le recruter pour coopérer avec les autorités turques et travailler pour elles.
Erdoğan poursuit ses ambitions politiques et pétrolières en Libye, en s’attaquant au mur des initiatives régionales ou internationales visant à mettre fin aux machines de guerre, des interventions extérieures qui entravent les efforts internationaux et internationaux de paix et le succès du processus politique dans le pays qui, depuis près d’une décennie, a souffert des crises et de la guerre civile déclenchée par des milices terroristes et des mercenaires étrangers.
Ce n’est pas surprenant, c’est l’approche quela Turquie suit et utilise en Libye depuis des années, car elle a profité de plusieurs personnalités pour travailler sous ses ordres, notamment le chef de l’ancien gouvernement d’entente nationale, Fayez Al-Sarraj, qui lui a permis d’entrer dans le pays et d’y introduire des mercenaires, de s’emparer de plusieurs bases militaires et navales et d’entraver la voie politique dans le pays.
Il est à noter que le Président de ce qui était connu sous le nom de gouvernement Al-Wefaq, Fayez Al-Sarraj, a nommé Lotfi Al-Hariri chef adjoint du Service de sécurité intérieure libyen, le 10 septembre de l’année dernière.