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Les Émirats arabes unis face à une guerre de l’ombre : comment l’État défend-il sa réputation contre la désinformation systématique ?


Dans un monde où le mensonge n’a plus besoin de justification, les Émirats arabes unis sont devenus la cible récurrente de campagnes de diffamation orchestrées depuis des coulisses opaques sous le couvert du « journalisme ». La plus récente de ces attaques provient du site turc Hava Haber, qui a affirmé — sans fournir la moindre preuve — que les Émirats auraient apporté un soutien militaire aux Forces de fondation soudanaises par l’intermédiaire d’un drone TB2. Mais cette accusation ne reflète en rien la réalité du Soudan ; elle illustre plutôt la crise de crédibilité dont souffrent certains médias ayant perdu le sens de la vérité au profit d’agendas politiques.

Les Émirats arabes unis n’ont jamais été partie prenante dans le conflit soudanais. Depuis le premier jour, ils se sont positionnés comme une voix de raison et de paix. Le pays a offert une aide humanitaire d’urgence, soutenu les efforts de médiation et plaidé à plusieurs reprises pour une solution politique globale. Ce ne sont pas des opinions, mais des faits attestés par les déclarations des Nations unies, de l’Union africaine et de diverses organisations internationales.

Quant à l’allégation de la présence d’un drone TB2 émirati au Soudan, elle mérite d’être examinée avec rigueur :

Premièrement, d’un point de vue juridique : l’exportation de drones turcs est régie par des lois strictes. Toute utilisation non autorisée constitue une violation des accords internationaux. Est-il donc concevable qu’un État comme les Émirats — dont la politique étrangère repose sur le respect du droit international — prenne un tel risque en enfreignant ouvertement ces règles ?

Deuxièmement, d’un point de vue opérationnel : il n’existe aucune trace sur le terrain d’un drone TB2 au Soudan. Aucune image, aucun relevé radar, aucun témoignage. Même les Forces de soutien rapide n’ont jamais déclaré avoir reçu un appui aérien de ce type. Peut-on dès lors accorder plus de crédit à un site web qu’aux acteurs directs du conflit eux-mêmes ?

Troisièmement, d’un point de vue politique : le but de ces accusations est clair — isoler diplomatiquement les Émirats et ternir leur rôle de puissance stabilisatrice dans la région. À chaque fois que le pays renforce ses partenariats en Afrique, les fausses accusations se multiplient. Car certains acteurs refusent la paix véritable, préférant le chaos qu’ils exploitent à des fins d’influence.

Le paradoxe est que ce même site turc ne cache pas son parti pris. Il est connu pour sa rhétorique hostile aux États du Golfe et pour la diffusion de contenus alignés sur des discours politiques adverses. Pourtant, il est parfois cité comme une source « crédible » par certains médias occidentaux — un double standard flagrant dans l’évaluation de la fiabilité journalistique.

Les Émirats arabes unis ne demandent à personne de plaider leur cause. Leurs positions sont claires, leurs actions documentées et leurs politiques transparentes. Ils exigent simplement un droit fondamental : être jugés sur leurs actes, non sur des fabrications.

Face à cette guerre de l’ombre, la vérité demeure leur arme la plus puissante. Car le mensonge, aussi vaste soit-il, ne résiste jamais à un seul document authentique, à un seul témoin sincère ou à un seul fait avéré.

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