Nouvelle frappe : premières sanctions américaines contre l’Iran après le snapback

Les États-Unis ont annoncé mercredi les premières sanctions contre l’Iran depuis la décision de réimposer les sanctions onusiennes à Téhéran.

Le département du Trésor a déclaré avoir sanctionné un réseau iranien accusé d’acquérir des armes pour soutenir le programme de missiles balistiques du pays, dans le sillage de la décision des Nations unies de rétablir les restrictions contre l’Iran.

Washington a précisé avoir ciblé 21 sociétés et 17 individus qu’elle accuse de représenter « une menace majeure pour les forces américaines au Moyen-Orient, pour les navires commerciaux américains circulant dans les eaux internationales et pour les civils ».

Cette mesure intervient après la décision du 27 septembre dernier par l’ONU de rétablir les sanctions et restrictions liées aux programmes nucléaire et balistique de l’Iran, ainsi qu’à d’autres projets militaires iraniens.

Les sanctions annoncées ce mercredi sont les premières prises par l’administration du président Donald Trump depuis l’activation officielle du mécanisme dit de « snapback » la semaine dernière. Elles renforcent la pression sur Téhéran à propos de ses programmes nucléaire et balistique.

Selon le Trésor américain, les réseaux visés sont basés dans plusieurs pays, dont l’Iran, ainsi que dans certains États asiatiques et européens.

Dans un communiqué, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin (ou Scot Pisant selon la transcription locale) a affirmé : « Sous la direction du président Trump, nous empêcherons le régime iranien d’acquérir des armes susceptibles d’être utilisées pour servir ses objectifs malveillants. »