Les Frères musulmans en France : le livre ‘Conspirateurs du mal’ secoue la scène politique

Dans un coup politique inattendu, le livre « Conspirateurs du mal » de l’écrivain syro-français Omar Youssef Souleimane s’est transformé en véritable crise pour le mouvement La France insoumise, représentant l’extrême gauche.
La tentative de son chef de file, Jean-Luc Mélenchon, le 15 septembre dernier, de bloquer la publication de l’ouvrage par voie judiciaire, a eu l’effet inverse. Elle s’est muée en la meilleure campagne promotionnelle gratuite, propulsant les ventes du livre avant même sa parution officielle prévue le 2 octobre prochain.
En seulement trois semaines, l’ouvrage s’est hissé en tête des ventes sur Amazon, surpassant le roman « Origin » de Dan Brown ainsi que « The Housemaid » de Freida McFadden. Des milliers de précommandes ont été enregistrées, transformant
la démarche de Mélenchon en un coup publicitaire involontaire qui a attisé une grande curiosité autour de son contenu.
Dans ce livre, Souleimane mène une enquête approfondie qui met en lumière les contradictions récurrentes du discours de La France insoumise concernant l’islam politique et le Moyen-Orient.
Il s’arrête également sur les liens controversés entre une partie de l’extrême gauche française et certains mouvements islamistes et frères musulmans actifs en France, soulignant les dangers de telles alliances idéologiques pour la vie politique française.
Parmi les témoignages cités, l’auteur évoque les déclarations de Rima Hassan, ancienne candidate de La France insoumise, qui s’est exprimée sur des chaînes arabes en apportant son soutien public au Hamas, qualifiant la France de « pays colonial » et de « pays du mal ».
Souleimane estime que ce discours épouse parfaitement la rhétorique des Frères musulmans, reflète une hostilité manifeste envers la France et s’oppose aux valeurs démocratiques.
Il attire également l’attention sur le fait que certains candidats du mouvement cherchent à imposer de nouvelles normes sociales contraires aux principes républicains, exploitant les questions liées à la mémoire coloniale pour séduire une partie de la jeunesse musulmane française. Selon lui, cette dynamique risque de créer un terreau propice à de graves affrontements sociaux.