Avec la mort d’un officier à Gaza, les pertes israéliennes approchent le seuil du millier

Avec la première victime dans l’opération terrestre sur la ville de Gaza, le bilan de l’armée israélienne s’approche du millier depuis le déclenchement de la guerre dans l’enclave palestinienne.
Selon le journal Yedioth Ahronoth, un tir de roquette RPG a visé, hier, un char au sud de la ville de Gaza, provoquant la mort de l’officier Shahar Bouzaglo, âgé de 27 ans.
Ainsi, Bouzaglo devient le premier soldat tué lors de l’opération terrestre baptisée « Chariots de Gédéon 2 », menée par l’armée israélienne depuis le début de la semaine dernière dans le but de prendre le contrôle de la ville de Gaza, le plus grand centre urbain de la bande assiégée.
Sa mort survient dans un contexte d’intensification des combats, marqués par le bombardement de plus de 200 cibles du Hamas et l’arrivée de nouvelles troupes en renfort, selon la même source.
Le quotidien a souligné que le nombre total de soldats israéliens tués depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, s’élève désormais à 911.
Le même jour, un autre officier a été grièvement blessé lors d’un échange de tirs rapprochés avec des combattants du Hamas dans la ville.
Quatre jours plus tôt, quatre soldats israéliens avaient péri à Rafah lorsque leur véhicule blindé a heurté un engin explosif dans le quartier de Jénina.
Bombardements intenses sur la ville
Ces dernières semaines, l’armée israélienne a mené des bombardements massifs sur Gaza avant de lancer son offensive terrestre, affichant pour objectif officiel l’élimination des combattants du Hamas dans la plus grande ville de l’enclave.
Parallèlement, l’armée a multiplié ses avertissements aux habitants de Gaza, dans le nord du territoire, leur enjoignant de quitter leurs foyers pour rejoindre une « zone humanitaire » mise en place dans le sud.
Cette escalade intervient alors qu’une commission d’enquête internationale indépendante mandatée par l’ONU a accusé, la semaine dernière, Israël de commettre un « génocide » à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre. C’est la première fois qu’un tel organe parvient à une conclusion de cette gravité.
L’assaut sur Gaza a suscité une large condamnation internationale, dans un contexte humanitaire catastrophique dans l’enclave assiégée, où l’ONU a officiellement déclaré, en août dernier, l’existence d’une famine.