Un budget colossal pour les Frères musulmans : combien le mouvement dépense-t-il pour ses bras médiatiques ?

Le chercheur spécialisé dans les affaires des organisations terroristes, Amr Farouk, a révélé l’existence d’un vaste réseau médiatique dirigé par les Frères musulmans, financé par un budget estimé à 1,25 milliard de dollars et composé de 51 plateformes médiatiques. L’objectif : mener une guerre psychologique organisée contre l’Égypte.
-
Les Frères musulmans et la jubilation face à la mort : un visage hideux et une idéologie corrompue
-
Les Frères musulmans s’effondrent : une vidéo révèle les manipulations de Mahmoud Hussein et les luttes de leadership
Ce réseau, géré depuis l’étranger, cherche à ternir l’image de l’État et de ses institutions, dans le but de semer le désordre et d’ébranler la confiance des citoyens.
Lors d’une intervention sur la chaîne Al-Hayat, Farouk a précisé que les Frères musulmans supervisent un ensemble de médias, de centres de recherche et d’organisations dites « de défense des droits humains », bénéficiant d’un financement colossal. Cette structure concentre ses efforts sur la diffusion de rumeurs, la propagation du désespoir et la perte de confiance des Égyptiens envers leurs dirigeants et leurs projets de développement.
-
Les Frères musulmans sous la loupe : une menace persistante dissimulée derrière les slogans démocratiques
-
Le Royaume-Uni restera-t-il un refuge pour les Frères musulmans ? Alerte sur leur influence croissante
Il a indiqué que cette stratégie s’était intensifiée depuis la chute du régime des Frères musulmans en 2013. À partir de 2014, le mouvement a créé ses propres plateformes afin d’internationaliser ses causes et d’exercer une pression sur l’opinion publique égyptienne à travers une véritable « destruction psychologique ».
Farouk a par ailleurs lié ces campagnes à la position ferme de l’Égypte sur la question palestinienne, notamment son rejet des projets de déplacement forcé, affirmant que les Frères musulmans servaient des agendas extérieurs. Il a rappelé que le groupe avait investi, dès les années 1950, dans le développement de son « soft power » en Europe afin de contrôler les communautés arabes et de collecter des fonds. Selon lui, le Royaume-Uni et les États-Unis refusent de classer les Frères musulmans comme organisation terroriste car ils les considèrent comme un « instrument fonctionnel » au service de leurs intérêts régionaux, en phase avec les stratégies du « lobby sioniste américano-britannique » visant à redessiner le Moyen-Orient.
-
Les femmes utilisées par les Frères musulmans pour contourner les lois européennes
-
Les Frères musulmans à l’étranger : échec politique et tentatives d’influence limitées
Le rôle médiatique des Frères musulmans n’a donc rien de nouveau. Comme le souligne Farouk, il remonte aux années 1950, lorsque le mouvement a été utilisé comme outil pour servir des intérêts étrangers.
Après la révolution du 30 juin 2013, qui a mis fin à leur pouvoir, le groupe s’est tournée vers l’exil, renforçant ses réseaux médiatiques pour diffuser mensonges et rumeurs. Ces campagnes visent à affaiblir l’État égyptien en semant le doute sur sa stabilité politique et économique, exploitant ses 51 plateformes pour mobiliser l’opinion publique internationale contre l’Égypte.