Les Frères musulmans et la jubilation face à la mort : un visage hideux et une idéologie corrompue

Depuis sa fondation sur un « terrain instable », l’organisation des Frères musulmans est apparue comme une entité fragile, se drapant de religion tout en dissimulant la laideur de la jubilation et de la duplicité.
Ce mouvement, qui s’est autoproclamé gardien de la foi, monopolisant ses concepts et s’érigeant en détenteur exclusif du paradis et de l’enfer, n’était en réalité qu’un groupe politique « avide de pouvoir », ayant recours à l’excommunication comme arme et à la jubilation face à la mort comme instrument pour éliminer ses adversaires.
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Ce comportement n’est pas un simple « dérapage », mais le reflet d’une doctrine corrompue dépassant l’idéologie pour tendre vers l’auto-divinisation. À travers ses plateformes et ses discours, la duplicité des Frères apparaît sous ses formes les plus abjectes.
Lorsqu’un adversaire meurt, ils considèrent cela comme une « punition divine » méritant célébration et sarcasmes. Mais lorsque la mort frappe leurs rangs, elle devient alors un simple « malheur » ou un « destin inéluctable ».
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Un cas récent
À la suite du décès de l’ancien directeur de l’administration pénitentiaire égyptienne, le général Hassan al-Souhaji, les porte-voix du mouvement se sont empressés de se réjouir de sa disparition, lui imputant divers crimes.
Non contents d’agiter leurs relais numériques pour railler le défunt, ils ont même publié un communiqué via le « Courant du Changement », colportant rumeurs et accusations.
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Pourtant, comme l’a rappelé le journaliste égyptien Ahmed Moussa sur X, al-Souhaji avait facilité de nombreuses demandes des détenus liés au mouvement, qu’il s’agisse d’organiser des visites familiales ou d’améliorer les conditions de détention, notamment l’accès aux périodes de promenade ou à la bibliothèque. Il avait même permis, dans certains cas, le transfert de prisonniers vers des hôpitaux privés pour y recevoir des soins.
Une idéologie pervertie
L’analyste spécialisé dans l’islam politique, Mounir Adib, a expliqué que l’attitude des Frères musulmans s’aligne sur celle d’autres organisations extrémistes : « Ils considèrent la mort de leurs adversaires comme un châtiment divin, mais lorsqu’elle les touche eux-mêmes, ils y voient une simple manifestation de la volonté de Dieu ».
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Il ajoute que cette attitude n’est pas seulement une « corruption idéologique », mais également une « déviation doctrinale profonde ». Selon lui, jubiler face à la mort d’autrui illustre la laideur de leur pensée et leur rupture totale avec l’essence même de la religion.
La position de l’islam
La Dar al-Ifta égyptienne avait déjà réagi à des campagnes similaires, rappelant que « la mort n’est pas une occasion de jubilation ni un règlement de comptes, mais un moment d’exhortation et de réflexion ». Elle a insisté sur le fait que nul ne peut se désigner gardien du paradis ou de l’enfer.
Elle a souligné que commenter avec mépris le sort des défunts est indigne du croyant et étranger à toute éthique noble. « Si la morale ne vous incite pas à prier pour le défunt, alors taisez-vous, méditez vos propres fautes, et souvenez-vous que nous sommes tous des cortèges funéraires en sursis », a-t-elle conclu.