Les dirigeants israéliens dans le viseur onusien : accusation de génocide à Gaza

Une commission d’enquête des Nations unies a placé les dirigeants israéliens dans le box des accusés concernant des accusations de « génocide » en cours dans la bande de Gaza.
-
Israël intensifie ses opérations à Gaza : morts, ordres d’évacuation et bombardements continus
-
Un quart de million de déplacés de la ville de Gaza, Israël déterminée à vaincre le Hamas
Dans un rapport publié ce mardi, une commission d’enquête internationale indépendante relevant de l’ONU a conclu que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le président Isaac Herzog et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant « ont incité à commettre un génocide » dans la bande de Gaza.
La commission a souligné que « le président Herzog, le Premier ministre Netanyahou et l’ex-ministre Gallant ont incité à commettre un génocide », ajoutant que les autorités israéliennes n’ont pris aucune mesure pour les sanctionner pour ce discours incitatif.
-
La mémoire amère du déplacement empêche les habitants de fuir vers le sud… Récits douloureux au cœur de Gaza
-
L’attaque de Doha et les négociations sur Gaza : vers un accord plus rapide ou une impasse prolongée ?
En réponse, Israël a déclaré ce mardi « rejeter catégoriquement » le rapport de la commission, affirmant qu’« Israël commet depuis octobre 2023 un génocide à Gaza ».
Un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères à Tel-Aviv précise : « Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et erroné, et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d’enquête. »
Deux jours plus tôt, l’Assemblée générale de l’ONU avait adopté la « Déclaration de New York », visant à redonner un nouvel élan à la solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien. Cette initiative intervient à dix jours du sommet prévu le 22 septembre aux Nations unies, coprésidé par Paris et Riyad, lors duquel le président français Emmanuel Macron s’est engagé à reconnaître l’État de Palestine.
Le texte, adopté à une large majorité de 142 voix pour, contre 10 (dont Israël et les États-Unis), et avec 12 abstentions, condamne explicitement le mouvement Hamas et l’appelle à déposer les armes.