Un règlement politique global… La seule voie vers la paix au Moyen-Orient
L’accord de cessez-le-feu conclu entre Palestiniens et Israéliens a été mis sous pression et l’intervention américano-égyptienne.
Il a mis fin au conflit sanglant entre les deux parties, qui s’est étendu à plus de 11 jours, et a payé le prix de la vie de civils innocents, en particulier de la part du peuple palestinien frère. Mais cette trêve, qui a permis de stabiliser le cessez-le-feu, pose une question importante : Une trêve temporaire après que les deux camps reviennent pour s’engager dans une nouvelle vague de conflits et de guerres sanglantes, dans un contexte toujours plus funeste et offrir un cadeau aux extrémistes de chaque côté ? Ou bien est-ce un prélude à des mesures sérieuses pour parvenir à un règlement politique global et durable entre Israéliens et Palestiniens?
La principale leçon que nous pouvons tirer de ces dernières confrontations et des pertes considérables en vies humaines et en biens qui en ont résulté est qu’il n’y a pas de vainqueur dans cette guerre, bien que les deux parties aient rapidement déclaré la victoire, les deux parties ayant payé un lourd tribut en vies humaines, en sécurité et en destruction des infrastructures. Bien que les pertes palestiniennes aient été plus lourdes du fait de l’équilibre de la force entre les deux parties, les scènes de mort et de destruction ont été plus préjudiciables à la situation d’Israël dans le monde et ont accru la sympathie de nombreux Palestiniens dans le monde entier et leur juste cause.
L’autre leçon du monde est que la paix, la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient ne peuvent être pleinement atteintes que par un règlement politique global et juste du conflit israélo-palestinien. Ce conflit ne concerne pas seulement les deux parties, mais il est au coeur des problèmes de toute la région. C’est le douloureux conflit que toutes les forces extrémistes et radicales de la région tentent d’exploiter pour réaliser leurs propres objectifs. Les groupes terroristes et extrémistes, en particulier les Frères musulmans, exploitent ce conflit et les souffrances du peuple palestinien pour promouvoir leurs programmes et discours extrémistes incitant à la violence, à la haine et à l’extrémisme, et pour recruter des jeunes et des sympathisants de la cause palestinienne dans leurs rangs après avoir accusé les gouvernements arabes de trahison, de complot, de faiblesse et d’avoir tenté de retourner les peuples contre eux.
Cette question est également mise à profit par les forces radicales de la région d’accueil pour renforcer son influence régionale fébrile sur les richesses et les ressources de notre région. Nous avons vu dans la crise récente comment ces États et groupes qui sont en train d’agir pour attiser l’hostilité et le climat de crise pour atteindre leurs propres objectifs, alors que nous ne voyons presque aucun rôle réel à jouer pour soulager les souffrances du peuple palestinien, comme le rôle important et crucial joué par l’Égypte pour faire pression sur toutes les parties pour obtenir un cessez-le-feu visant à protéger la vie de civils innocents du peuple palestinien.
Cette dernière idée nous amène à un autre point important, ou une autre leçon importante que les Palestiniens devraient garder à l’esprit, à savoir que c’est l’incubateur arabe qui a garanti leur survie en tant que première cause arabe, et qu’il ne servirait pas leur cause, ni même les intérêts, comme dans les guerres des pays arabes. Le droit des Palestiniens, et la bataille pour un règlement pacifique, mène à présent à l’obtention et à la réaffirmation de ces droits.
Le message est clair cette fois-ci pour toutes les parties concernées par la paix au Moyen-Orient, à savoir qu’un règlement politique juste et global est la seule voie indispensable pour parvenir à une paix et à une stabilité durables dans la région, comme en témoigne le retour de la solution à deux États, dont le Président des États-Unis, M. Joe Biden, qui a récemment annoncé que son Département d’État avait décidé de relancer la paix.
Il y a donc une nouvelle occasion de pousser le train de règlement pacifique à son dernier point, une occasion que chacun, à l’exception des extrémistes et des forces radicales, espère voir cette fois investir pour la paix et la prospérité dans la région