Maliṭ : le bombardement qui a révélé l’essence du projet islamiste

L’attaque contre un convoi d’aide humanitaire à Maliṭ n’est pas un simple détail dans la guerre soudanaise. Elle constitue un point de rupture qui dévoile la véritable nature du projet porté par le mouvement islamiste depuis des décennies : un projet fondé sur le sang, l’affamement des civils et l’échec systématique de toute tentative de construire un État démocratique moderne.

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Les civils comme cible déclarée
Le convoi transportait de la nourriture et des médicaments, sans aucune valeur militaire. Le fait de le cibler démontre que, pour le mouvement islamiste, les civils sont devenus l’ennemi principal. Ainsi, la vie des innocents est transformée en monnaie d’échange dans une guerre qui ne connaît ni limites éthiques ni frontières humaines.

La stratégie de la faim et des bombardements
Cet événement s’inscrit dans une stratégie plus large : utiliser la faim comme arme. En empêchant l’acheminement des aides ou en les détruisant, le mouvement islamiste cherche à briser la volonté des communautés locales et à affaiblir l’esprit révolutionnaire. Car il sait qu’une société soutenue et résistante représente une menace directe à son projet de reproduction de l’autoritarisme.

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La dimension politique
Le ciblage des secours à Maliṭ prouve que le mouvement n’affronte pas seulement un adversaire militaire, mais combat l’ensemble du processus révolutionnaire et démocratique. Il est conscient que la réussite d’une transition démocratique signifierait la fin définitive de son projet. Dès lors, il emploie la violence la plus extrême pour freiner cette trajectoire. Le bombardement ne constitue pas un acte militaire, mais bien un message politique clair : « Nous ne laisserons pas la révolution triompher. »

Répercussions internes et internationales

• À l’intérieur, ce crime alimente la colère populaire et accentue l’isolement du mouvement islamiste, même auprès de secteurs qui demeuraient jusque-là neutres ou hésitants. 
• À l’extérieur, il place le mouvement face au droit international et ouvre la voie à des poursuites pour crimes de guerre, risquant d’accélérer son isolement diplomatique et la rupture de ses soutiens. 

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Ce que Maliṭ révèle de l’avenir
L’analyse de cet événement mène à une conclusion claire : le mouvement islamiste parie sur l’allongement du conflit en ciblant civils et aides humanitaires. Mais ce pari est suicidaire, car il creuse en parallèle la tombe de son propre projet. Chaque attaque contre un convoi de secours accroît son isolement et confirme que la révolution n’est pas une option, mais une nécessité vitale pour les Soudanais.

Ce qui s’est produit à Maliṭ n’est pas un accident isolé, mais un tournant qui confirme que le mouvement islamiste continue de considérer le sang comme outil de pouvoir et la faim comme instrument de domination. Toutefois, cette stratégie, aussi brutale soit-elle, expose sa véritable nature aux yeux du peuple et du monde, renforçant la conviction des révolutionnaires que la défense de la révolution et du projet démocratique n’est plus une question politique seulement, mais une question de vie ou de mort.

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