Politique

L’Iran annonce une visite prochaine d’inspecteurs de l’AIEA dans un délai de deux semaines


L’Iran a annoncé lundi une visite prochaine des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), affiliée à l’ONU, signalant une possible reprise des discussions techniques.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaei, a déclaré que la délégation de l’AIEA se rendrait en Iran dans les deux semaines à venir.

Cette annonce intervient quelques jours après que le directeur général de l’Agence a affirmé que Téhéran était prêt à reprendre les négociations techniques.

Baghaei a ajouté qu’un guide serait élaboré concernant l’avenir de la coopération entre l’Iran et l’AIEA, conformément à une loi récemment adoptée par le Parlement, imposant des restrictions à cette coopération.

La loi prévoit que toute inspection future des sites nucléaires iraniens par l’AIEA doit obtenir l’approbation du Conseil suprême de sécurité nationale à Téhéran.

L’AIEA a insisté sur la nécessité de reprendre ses inspections après les frappes aériennes israéliennes et américaines du mois dernier, visant à détruire le programme nucléaire iranien et à l’empêcher d’acquérir la capacité de fabriquer une arme nucléaire. Téhéran a toujours nié vouloir se doter de l’arme atomique, affirmant que son programme est strictement pacifique.

L’Agence s’inquiète particulièrement du sort d’environ 400 kilogrammes d’uranium hautement enrichi détenus par l’Iran.

Baghaei a réitéré la position de l’Iran selon laquelle elle est prête à reprendre les négociations indirectes avec les États-Unis si l’intérêt national l’exige, mais il a précisé qu’aucune nouvelle session de négociation n’était prévue à ce jour.

L’Iran et les États-Unis ont déjà tenu cinq séries de pourparlers sous médiation omanaise, mais ces discussions ont été suspendues à la suite du conflit de 12 jours du mois dernier entre l’Iran et Israël.

Les négociations ont buté sur plusieurs points clés, notamment l’exigence américaine que Téhéran cesse d’enrichir de l’uranium sur son territoire.

Baghaei a souligné ce lundi que l’Iran devait pouvoir enrichir l’uranium, car elle est signataire du Traité de non-prolifération nucléaire.

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