Le mouvement houthi semble prêt à jouer un rôle de premier plan dans la réponse indirecte à la frappe américaine contre les installations nucléaires iraniennes, dans le cadre d’une stratégie iranienne plus large visant à augmenter le coût de l’affrontement pour les États-Unis dans la région, selon une analyse publiée par le site Middle East Online.

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Cette escalade risque de compromettre l’accord de cessez-le-feu non officiel conclu entre Washington et le mouvement houthi, déjà annoncé par le président américain et qui avait suscité des critiques, notamment de la part d’alliés comme Israël.

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Le mouvement houthi a condamné la frappe américaine, la qualifiant d’« agression brutale et lâche » et de violation flagrante du droit international. Il a accusé les États-Unis d’un soutien illimité à Israël, tout en affirmant qu’une riposte était inévitable et viendrait en temps voulu. Selon Middle East Online, ces développements pourraient raviver les tensions en mer Rouge, où les Houthis disposent d’une position stratégique et de capacités militaires avancées, incluant drones et missiles de précision obtenus grâce à un soutien direct de l’Iran.

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Les menaces houthies ne se limitent pas au discours : le groupe a brandi la possibilité de viser des navires américains en mer Rouge, si Washington continue de soutenir la campagne militaire contre l’Iran.

Des responsables houthis ont déclaré que la décision de riposter a été prise de manière autonome par le mouvement, bien qu’elle coïncide pleinement avec les intérêts de Téhéran, qui cherche à activer ses réseaux régionaux afin d’alléger la pression directe sur elle-même.

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Il n’est pas exclu que la riposte s’étende à des attaques contre des bases américaines dans le Golfe ou des installations stratégiques dans des pays alliés de Washington, dans le but de semer une confusion stratégique poussant les États-Unis à revoir leurs options. Dans un communiqué ultérieur, le gouvernement houthiste à Sanaa a qualifié la frappe américaine de « déclaration de guerre contre le peuple iranien » et a réaffirmé son soutien total à la préparation de ses forces armées pour toute escalade.

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Cette montée de tension annoncée par les Houthis annonce une phase critique d’affrontements ouverts, susceptible de menacer la sécurité de la navigation internationale en mer Rouge et dans le détroit de Bab el-Mandeb, et d’ouvrir la voie à une nouvelle vague de conflits régionaux complexes, dans un contexte de silence international croissant et d’avertissements sur une possible entrée de la région dans un point de non-retour.

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