Iran

L’Iran en état d’alerte face à une infiltration majeure : des agents du Mossad arrêtés


L’Iran a annoncé avoir intercepté des véhicules liés au Mossad israélien, qui transportaient des drones kamikazes à l’intérieur du territoire iranien, dans le cadre de mesures de sécurité visant à contrer ce que les autorités qualifient « d’infiltration majeure ».

Vendredi, des médias israéliens ont rapporté, citant une source sécuritaire, des détails sur l’opération d’infiltration du Mossad en Iran, et sur la distribution de missiles avant et pendant l’attaque lancée par Tel-Aviv.

Dans ce qui s’apparente à une reconnaissance implicite de cette infiltration, les autorités iraniennes ont annoncé samedi le renforcement des mesures de sécurité, incluant l’arrestation de plusieurs personnes accusées de tentatives d’intrusion et de transfert d’équipements de drones.

Par ailleurs, les autorités ont déclaré avoir appréhendé des individus ayant diffusé des informations jugées « trompeuses » par l’appareil judiciaire concernant les récentes frappes israéliennes.

Le Mossad à l’intérieur de l’Iran

Dans un communiqué, le ministère iranien du Renseignement a indiqué que les forces de sécurité ont intercepté plusieurs véhicules appartenant à des éléments liés aux services de renseignement israéliens (le Mossad), qui transportaient des drones kamikazes à l’intérieur du territoire iranien.

Le communiqué précise que les opérations ont eu lieu dans les provinces de Zanjan, Kermanshah et Kurdistan, et appelle les citoyens à signaler tout mouvement suspect impliquant des pick-up ou camions légers via un numéro dédié.

Parallèlement, le parquet de la province de Yazd a annoncé l’arrestation de cinq personnes accusées de « propagation de rumeurs et de nouvelles alarmantes portant atteinte à la sécurité psychologique de la société et servant les objectifs médiatiques de l’ennemi ».

Le parquet a souligné que la diffusion de tout contenu favorable à Israël ou portant atteinte au moral national est considérée comme une infraction passible de peines allant de deux à cinq ans de prison.

« Les pions de la guerre psychologique »

Le responsable judiciaire en charge du cyberespace a pour sa part averti que la publication d’images ou de rumeurs susceptibles de « déstabiliser la sécurité publique » s’inscrit dans le cadre d’une guerre ennemie menée sur le front numérique. Il a affirmé que les services de sécurité traiteront avec fermeté ceux qu’il a qualifiés de « pions de la guerre psychologique » à la solde de l’ennemi.

Ces événements interviennent dans un contexte de tensions sans précédent entre l’Iran et Israël, après des frappes militaires réciproques visant des sites nucléaires et militaires sensibles, ayant causé la mort de hauts responsables militaires et d’experts techniques iraniens.

Face à cette situation, les autorités iraniennes ont déclaré l’état d’alerte sécuritaire générale, affirmant être prêtes à repousser toute nouvelle agression contre la souveraineté nationale ou la stabilité intérieure.

 

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