Moyen-Orient

Guerre à Gaza : frappes israéliennes intensifiées et riposte à coups de roquettes


L’armée israélienne poursuit ses frappes aériennes intensives sur la bande de Gaza, alors que les négociations avec le Hamas demeurent dans l’impasse et que la crise humanitaire s’aggrave.

Lundi, Tsahal a déclaré avoir ciblé une école à Gaza abritant, selon elle, un centre de commandement du Hamas et du Jihad islamique, précisant que des « terroristes de haut rang » y opéraient. Le service de défense civile palestinien a quant à lui rapporté la mort d’au moins 25 personnes.

Dans un communiqué l’armée israélienne a indiqué que la frappe visait un « centre de commandement du Hamas et du Jihad islamique, situé dans un bâtiment qui était auparavant une école, dans la région de Gaza-ville ».

De son côté, Mahmoud Basal, porte-parole de la défense civile à Gaza, a déclaré à l’Agence France-Presse : « Nos équipes ont évacué au moins 25 corps, en majorité des enfants, ainsi que plus de soixante blessés, depuis l’école Fahmi Al-Jargawi, qui abritait des centaines de déplacés dans le quartier Al-Daraj. Ce qui s’est produit est un véritable massacre. »

Des sources médiatiques ont également rapporté que des navires de guerre et des véhicules blindés israéliens ont intensément bombardé des zones situées au nord et à l’ouest du camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.

Des tirs d’artillerie nourris ont également visé les régions est et sud de la ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza.

En parallèle l’armée israélienne a affirmé avoir détecté le tir de trois roquettes en provenance du sud de Gaza vers les localités situées à proximité de l’enclave. L’un des projectiles aurait été intercepté, sans que des précisions ne soient données sur les deux autres.

في اليوم الـ19.. استمرار الضربات الإسرائيلية على غزة وارتفاع حصيلة الضحايا | الحرة

La radio militaire israélienne a indiqué que le nombre de roquettes tirées depuis Gaza au cours de la dernière semaine s’élève désormais à huit.

Après une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive à la mi-mars. Les opérations militaires se sont intensifiées depuis le 17 mai, avec pour objectif annoncé : l’élimination du Hamas, la libération des otages encore retenus et le contrôle total du territoire.

Une catastrophe humanitaire persistante

La guerre a été déclenchée par l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre 2023 contre le sud d’Israël, faisant 1 218 morts, majoritairement des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.

Lors de cette attaque, 251 personnes ont été enlevées. À ce jour, 57 otages seraient toujours détenus à Gaza, dont 34 que les autorités israéliennes considèrent comme décédés.

Depuis le début du conflit, le nombre de morts palestiniens à Gaza s’élève à 53 939, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 122 797 personnes ont été blessées. Depuis la reprise des hostilités par Israël, au moins 3 785 Palestiniens ont été tués, selon les chiffres publiés dimanche par le ministère de la Santé géré par le Hamas.

L’offensive militaire s’accompagne d’un blocus strict de Gaza, aggravant considérablement les pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments. Plusieurs ONG alertent sur un risque imminent de famine, soulignant que les quantités d’aide autorisées par Israël restent largement insuffisantes pour répondre aux besoins.

La gravité de la situation humanitaire suscite une indignation croissante au niveau international, y compris parmi les alliés traditionnels d’Israël.

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