L’organisation internationale des Frères musulmans incite contre l’État jordanien

Le guide général par intérim des Frères musulmans (organisation internationale), le Dr Salah Abdel Haq, chef du courant de Londres, a demandé que toute personne soutenant la résistance en Jordanie ne soit pas criminalisée. Il a également réclamé la libération des seize personnes arrêtées, membres de la cellule impliquée dans la fabrication de missiles et de drones dans le royaume hachémite. Toutefois, il n’a fait aucun commentaire sur la législation jordanienne, qui interdit aux citoyens de posséder des armes en dehors du cadre étatique, ainsi que de fabriquer des missiles ou des drones, en raison des graves risques que cela représente pour la sécurité nationale.
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Dans un communiqué publié sur le site “Ikhwan Site”, Abdel Haq a affirmé que soutenir la résistance est un devoir religieux et un honneur pour tout musulman, comme l’ont confirmé les érudits de la nation à travers leurs nombreuses fatwas. Il a déclaré qu’un tel soutien ne devrait pas être criminalisé ni confisqué, car la résistance à l’occupation est un droit légitime reconnu par les lois divines et internationales, en harmonie avec l’honneur arabe et la nature humaine saine.
Abdel Haq a également prétendu que l’accusation de terrorisme ne convainc plus l’opinion publique, en raison de son utilisation abusive et injustifiée. Il a condamné l’arrestation de tout militant, quel que soit son pays d’origine, pour avoir soutenu la cause palestinienne, et a exigé la libération immédiate de toute personne ayant exprimé légitimement son soutien à Gaza et sa défense des opprimés.
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Le guide général a salué avec fierté tous ceux qui participent à la résistance, en particulier les pays voisins de la Palestine occupée. Il a ajouté que ceux qui criminalisent aujourd’hui le soutien à Gaza contribuent, par leur silence ou leur position, à permettre à l’ennemi de poursuivre ses crimes contre les innocents.
Ce communiqué a été largement diffusé sur les réseaux sociaux par plusieurs militants, qui l’ont interprété comme une incitation contre l’État jordanien. Ils ont estimé qu’il montre un mépris pour la stabilité d’un pays arabe, et ont mis en garde contre les tentatives des Frères musulmans d’exporter vers la Jordanie le modèle égyptien et tunisien des organisations secrètes armées.