Politique

L’Europe met la pression sur l’Iran… Sanctions en échange des otages


L’Union européenne exerce une pression considérable sur les autorités iraniennes afin de libérer un grand nombre de prisonniers qui détiennent la nationalité des États membres de l’UE.

Des diplomates ont indiqué que lundi, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont imposé des sanctions contre sept individus et deux entités iraniennes en raison de la détention de ressortissants de pays de l’Union.

L’Union européenne considère la détention d’otages en provenance des États membres de l’UE comme une « politique adoptée par Téhéran ».

La France, qui détient deux de ses citoyens dans des conditions que Paris qualifie de « proches de la torture », mène des efforts pour accroître la pression sur Téhéran concernant cette question.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré devant les législateurs il y a quelques jours : « Afin d’assurer leur libération, nous intensifierons la pression sur le régime iranien. »

Il a ajouté : « Lundi, nous adopterons des sanctions européennes supplémentaires contre les responsables iraniens impliqués dans la politique de prise d’otages de l’État », sans préciser leur nombre.

Au cours des dernières années, les Gardiens de la Révolution iraniens ont arrêté des dizaines de citoyens ayant une double nationalité et des étrangers, la plupart d’entre eux étant accusés d’espionnage et d’atteinte à la sécurité.

L’Iran, qui ne reconnaît pas la double nationalité, nie détenir des prisonniers dans le but de réaliser des gains diplomatiques.

Depuis des années, l’Union européenne impose régulièrement des sanctions à l’Iran sous divers prétextes : « répression des manifestations », « fourniture d’armes à la Russie », « programme nucléaire », et plus récemment la question des détenus.

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