La militarisation de la politique et l’armement de l’aide… Le jeu terroriste d’Erdoğan en Afrique
La Turquie, sous la présidence de Recep Tayyip Erdoğan, poursuit sa politique expansionniste et la réalisation de ses objectifs stratégiques en soutenant les groupes extrémistes du Sahel, du Sahara et de l’Afrique de l’Ouest, où elle exerce toutes sortes de soutien à des pays africains comme : Le Niger, le Tchad, le Mali et le Burkina Faso, qui sont actifs dans des conflits tribaux, ethniques et ethniques, sont actifs par des groupes extrémistes et ont un besoin permanent d’armes.
Arme lâches
Les déclarations du président nigérian, Muhammad Bukhari, à propos de l’effet des «armes lâches» en Libye sur la détérioration de la sécurité des pays africains, ont renouvelé les doutes et les craintes que ces armes puissent tomber sous l’emprise de groupes terroristes à l’intérieur du continent.
Masque d’aide
D’après les informations du site « Turquie maintenant », la Turquie se cache derrière le masque de l’aide humanitaire en Afrique pour servir de couverture au trafic d’armes et agit dans toutes les directions – militaire, économique, culturelle et religieuse – pour stabiliser sa présence sur un continent laissé à son sort, en particulier face à l’épidémie, en notant que l’aide humanitaire directe a permis à la Turquie de prendre le contrôle quasi-total de la Somalie.
Finance freinée
La Turquie aurait suivi une stratégie de financement abrupte de projets culturels, sportifs et de mosquées en Afrique pour montrer l’importance de la religion et de la construction de mosquées, ce qui faciliterait l’accès sans difficulté au continent. En 2018, une fondation turque a attribué au Ghana l’une des plus grandes mosquées d’Afrique de l’Ouest et une école d’imams. Fin 2019, Djibouti a ouvert la plus grande mosquée financée par la même institution affiliée au Parti de la justice et du développement.
Selon une étude de la Selfium Foundation for Libyan Research and Security Studies, Ankara a transformé la Libye en un État de transit pour le transport de ses armes à destination de plusieurs parties du continent africain, en utilisant la Convention de sécurité qu’elle a conclue avec le Gouvernement de l’Entente en novembre 2019.
Selon l’étude, le nombre total de ces voyages a atteint, entre mars et fin décembre 2020, environ 172, soit une cargaison estimée à 37 tonnes d’armes, et il est probable qu’ils seront transférés à des organisations auxquelles la Turquie a déjà participé, comme Al-Qaida et les éléments extrémistes d’Afrique de l’Ouest.
L’expansion turque
Une étude intitulée « L’expansion turque au Sahel, au Sahara et en Afrique de l’Ouest : motivation et ramifications », a écrit le chercheur Ahmed Askar en août 2020, selon lequel la Turquie s’engage dans une stratégie à long terme visant à établir des relations solides avec les États du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, et cherche à élargir son influence politique, économique et militaire sur le continent africain en renforçant sa présence en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique par le passage de la Somalie, ce pays, ce qui pourrait exacerber les tensions dans la région, qui est de la région, et qui est qui est qui est de la région, et qui est déjà perçue comme le théâtre de nombreux acteurs internationaux et la région.
L’étude a noté que Ankara avait consolidé ses relations avec la plupart des pays de la région, comme le Niger, le Tchad, le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie, compte tenu des crises chroniques telles que la propagation du terrorisme, l’expansion de la pauvreté, la famine et les conflits ethniques et tribaux, qui ont été exploitées par Ankara pour renforcer leur présence.
Configuration des axes
Selon l’étude, les actions de la Turquie visent essentiellement à remodeler les axes régionaux et l’équilibre des forces internationales dans la région, en particulier au milieu d’une concurrence croissante entre la Turquie et la France, ce qui met en évidence un aspect des objectifs de la Turquie dans la région sahélo-saharienne.
Selon des informations publiées sur le site Internet «Turkey Now», Ankara attache une grande importance au service de sécurité de l’Afrique. La politique turque est plus militarisée depuis 2015 pour étendre son influence géopolitique sur la région et le continent, comme en témoignent les accords de coopération en matière de sécurité conclus par Ankara avec la plupart des pays de la région, tels que la Mauritanie, le Guatemala, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Soudan, la Guinée, le Nigeria et le Bénin, le plus récemment en juillet 2020.
Militarisation de la politique
De plus, Ankara a signalé que l’Afrique cherchait à se doter d’une base militaire, notamment au Niger, près de la frontière avec la Libye, ce qui lui donne un rôle de premier plan dans un troisième pays africain après la Somalie et la Libye.