Le Mufti des Frères musulmans et Dbeibah… Une alliance qui pousse la Libye vers des scénarios catastrophiques

Ces derniers temps, une alliance s’est formée entre Abdel Hamid Dbeibah, Premier ministre du gouvernement d’unité nationale dont le mandat est expiré, et Sadiq Al-Ghariani, ancien mufti des Frères musulmans. Cette alliance cherche à plonger la Libye dans des scénarios catastrophiques en attisant le chaos et en incitant à la guerre civile, dans le but de servir une agenda caché qui pourrait aboutir à l’imposition de Dbeibah comme président de la Libye par la force.

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Selon le site Mafâtil Arabiyya, ces derniers mois ont été marqués par des efforts diplomatiques intensifs de la part d’acteurs régionaux et internationaux pour parvenir à un règlement politique de la crise libyenne, sous la pression d’organiser des élections présidentielles et législatives visant à sortir le pays de l’impasse politique. Cependant, ces efforts se heurtent à des obstacles délibérément mis en place par des acteurs influents, notamment le gouvernement de Dbeibah, qui craint de perdre son pouvoir si des élections libres et transparentes sont organisées.

Des sources bien informées indiquent que Dbeibah, avec le soutien d’Al-Ghariani, œuvre activement à torpiller toute consultation politique susceptible d’aboutir à un consensus national qui l’écarterait du pouvoir.

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Récemment, les discours incendiaires d’Al-Ghariani contre les adversaires de Dbeibah se sont intensifiés. Se servant de slogans religieux, il justifie le maintien du statu quo et rejette toute solution pacifique, une méthode qu’il avait déjà employée lors de crises précédentes pour renforcer l’influence des courants islamistes.

Selon des analystes politiques, Dbeibah et Al-Ghariani savent pertinemment que toute stabilité politique en Libye entraînerait une restructuration du pouvoir qui ne servirait pas leurs intérêts. C’est pourquoi ils adoptent des tactiques dangereuses pour maintenir le pays dans un état de chaos, notamment en incitant des milices armées à provoquer de nouveaux affrontements et en créant des crises sécuritaires destinées à bloquer toute véritable transition politique.

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Des experts avertissent que cette alliance pourrait provoquer une explosion de la situation dans des zones sensibles comme Tripoli et Misrata, où sont concentrées les milices fidèles à Dbeibah.

Les observateurs estiment que de nouveaux affrontements pourraient plonger la Libye dans une nouvelle spirale de violences internes, aggravant la souffrance des civils et ouvrant la voie à des ingérences étrangères encore plus complexes.

Le scénario le plus dangereux serait une tentative d’imposition de Dbeibah comme président de la Libye en dehors de tout consensus national, exploitant la division politique et sécuritaire actuelle ainsi que la légitimité religieuse que lui confère Al-Ghariani.

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Certaines analyses indiquent que Dbeibah s’efforce de remodeler le paysage politique en excluant ses opposants et en se présentant comme le seul « sauveur » capable de diriger le pays, en promouvant l’idée que des élections pourraient déclencher une nouvelle guerre si elles ne servent pas les intérêts des forces influentes à Tripoli.

Il est à noter que des pays régionaux, comme l’Égypte et la Tunisie, tentent d’agir en médiateurs pour empêcher l’aggravation de la crise. Cependant, l’obstination de Dbeibah et Al-Ghariani à saboter toute initiative de compromis ne fait qu’ajouter à la complexité de la situation.

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