Les récents événements sur la côte syrienne continuent de dominer l’actualité, tandis que l’administration de transition s’engage à tenir les responsables pour compte des événements survenus ces derniers jours.

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La Commission d’enquête et d’établissement des faits, mandatée par la présidence syrienne pour enquêter sur les violences meurtrières dans l’ouest du pays, a affirmé sa volonté de garantir la justice et d’empêcher les représailles extrajudiciaires, après une escalade ayant causé la mort de plus d’un millier de civils, majoritairement issus de la communauté alaouite, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

Lors d’une conférence de presse tenue à Damas, le porte-parole de la commission, Yasser Al-Farhan, a déclaré : « La nouvelle Syrie est déterminée à instaurer la justice, à faire prévaloir l’État de droit, à protéger les droits et les libertés de ses citoyens, à empêcher les représailles extrajudiciaires et à garantir l’absence d’impunité. »

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Dans le même contexte, le ministère de l’Intérieur syrien a annoncé l’arrestation de quatre personnes impliquées dans des exactions sanglantes et illégales contre des civils dans un village de la région côtière.

Selon l’agence de presse officielle SANA, les suspects ont été déférés devant la justice militaire compétente afin qu’ils répondent de leurs actes.

Des centaines de personnes ont trouvé la mort dans les violences qui ont secoué la côte syrienne depuis jeudi dernier, constituant un nouveau défi pour les nouvelles autorités.

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Réagissant à ces événements, le président syrien Ahmed Al-Sharaa a déclaré que les massacres visant des membres de la communauté alaouite représentaient une menace pour sa mission de réunification du pays et a promis de punir les responsables, y compris ses propres alliés si nécessaire.

Dans une interview accordée à Reuters, Al-Sharaa a affirmé :« La Syrie est un État de droit… La loi suivra son cours pour tous. »

Il a ajouté : « Nous nous sommes battus pour défendre les opprimés, et nous n’accepterons jamais que du sang soit versé injustement ou que de tels actes restent impunis, quel que soit l’auteur, même s’il s’agit de nos proches. »

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