En raison du refus de Washington, la « flotte fantôme » russe échappe à toute poursuite

Depuis son accession à la présidence en janvier, Donald Trump a adopté une approche conciliante envers la Russie.

Selon l’agence Bloomberg, citant des sources informées, les États-Unis ont rejeté la proposition du Canada au sein du G7 visant à créer un groupe de travail pour traquer ce que l’on appelle la « flotte fantôme russe » de pétroliers.

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D’après ces sources, Washington cherche à durcir son discours envers la Chine tout en l’assouplissant à l’égard de la Russie dans le communiqué conjoint sur la liberté de navigation des pays du G7, présidé cette année par le Canada, qui doit accueillir une réunion des ministres des Affaires étrangères la semaine prochaine.

L’agence, qui affirme avoir consulté un projet de déclaration du G7, rapporte que les États-Unis ont également demandé la suppression du mot « sanctions » et la modification des formulations attribuant à la Russie la responsabilité du conflit en Ukraine.

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Parallèlement, Washington a insisté pour critiquer explicitement la Chine concernant la liberté de navigation maritime, l’accusant de « mettre des vies en danger » par ses manœuvres en mer de Chine méridionale.

Il convient de noter que les déclarations conjointes du G7 ne peuvent être publiées qu’après un consensus sur le texte, et que les discussions en cours pourraient entraîner des modifications substantielles avant la réunion.

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Les pays occidentaux avaient déjà imposé des sanctions contre ce qu’ils qualifient de « flotte fantôme russe », à savoir les navires soupçonnés de transporter du pétrole russe pour le revendre en contournant les sanctions imposées à Moscou depuis 2022 en réponse à son intervention militaire en Ukraine.

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