Sur fond de cette décision… Les Frères musulmans attaquent l’État yéménite
Les porte-voix du parti Al-Islah, bras politique des Frères musulmans au Yémen, ont affirmé que les informations concernant une décision imminente de nommer Dhiab bin Ma’ili gouverneur de Marib résultaient des efforts de certains pays arabes et des pressions exercées sur le Conseil présidentiel pour émettre cette décision.
-
Les Frères musulmans au Yémen ramènent à l’avant-plan la guerre des fatwas incitatives contre le Sud… Détails
-
Taxes sur le Khat… Une Image Réaliste de la Corruption des Frères Musulmans au Yémen
Le Dr Khaled Al-Shumairi, président du Centre d’études politiques au Yémen, a écrit dans un post sur son compte officiel sur (X), relayé par le site (Shabwa Press) : « Les porte-voix des Frères musulmans prétendent que la nomination imminente de bin Ma’ili comme gouverneur de Marib serait le résultat d’efforts et de pressions exercées par certains pays arabes sur le Conseil présidentiel. »
Il s’est interrogé : « Pourquoi le parti Al-Islah donne-t-il toujours l’image d’un Yémen faible et dépourvu de souveraineté dès qu’une décision contredit ses orientations ? »
-
Corruption des Frères musulmans au Yémen… Détournement de fonds, extorsion et commerce des besoins des gens
-
Al-Qaïda pleure la mort du leader des Frères musulmans au Yémen, Al-Zindani
Al-Shumairi a ajouté que l’hostilité des Frères musulmans envers certains pays arabes ne pouvait être perçue que comme une ingratitude, rappelant que ces pays avaient été en première ligne dans la coalition de soutien à la légitimité yéménite et avaient œuvré pour restaurer la légitimité et préserver l’unité du Yémen.
Par ailleurs, les autorités sécuritaires affiliées au parti Al-Islah à Marib ont lancé une campagne d’arrestations visant des individus en raison de leurs opinions et publications critiques sur les réseaux sociaux, sous prétexte de porter atteinte à la religion, poursuivant ainsi leur politique de répression des militants et des opposants.
Dans le même contexte, des militants proches des Frères musulmans ont mené une campagne d’incitation et d’excommunication contre toute personne les critiquant ou dénonçant leur gestion de la ville sous leur contrôle.