Des experts en mouvements islamistes ont mis en garde contre l’activité des organisations terroristes, soulignant qu’elles misent actuellement sur l’exploitation des crises économiques pour attiser la colère des citoyens. Ces organisations espèrent ensuite tirer parti de ces sentiments pour mettre en œuvre les scénarios malveillants qu’elles planifient et rêvent de réaliser.

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L’écrivain Amr Farouk, chercheur spécialisé dans les groupes extrémistes, a averti du plan destructeur visant la région du Moyen-Orient, impliquant la résurgence des groupes religieux extrémistes chargés de colère, de haine et d’activisme armé.

Dans des déclarations faites au site égyptien Al-Bawaba, Farouk a indiqué que ces tentatives de résurgence visent à promouvoir un « nouvel automne arabe ». Ce processus a commencé dès les premières heures où des factions armées fondamentalistes ont pris le pouvoir en Syrie. L’objectif est de transférer cette dynamique au cœur de l’Égypte via des cellules dormantes internes et des ailes opérant depuis l’étranger.

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Farouk a également mentionné plusieurs mouvements suspects récents visant à créer un soulèvement armé. Parmi eux figurent les publications vidéo de Sadiq Al-Ghariani, connu comme le mufti de la Libye et affilié aux Frères musulmans, incitant à la révolte contre le système politique égyptien.

Selon Farouk, ces vidéos incitatrices ne sont pas indépendantes des déclarations de David Hearst, rédacteur en chef du site britannique Middle East Eye. Hearst a parlé d’un « nouveau printemps arabe », ou « automne arabe », suggérant que la région arabe est sur le point de connaître de nouvelles explosions, notamment en Égypte, Tunisie, Jordanie et Irak.

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Farouk a expliqué que Hearst fonde son point de vue sur l’échec des « révolutions colorées » à atteindre leurs objectifs dans les pays arabes en 2011. Il estime que les leaders des mouvements révolutionnaires en Égypte et en Tunisie n’étaient pas assez radicaux car ils n’ont pas adopté dès le début « la force armée » pour renverser l’armée et les structures profondes de l’État. Selon lui, les circonstances actuelles offrent une opportunité de repenser l’activation d’un mouvement révolutionnaire armé, à l’image des factions syriennes.

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Farouk a également souligné que l’approche d’Al-Qaïda repose sur l’établissement d’une organisation structurée qui agit selon un plan stratégique et tactique, utilisant les médias modernes pour organiser des mouvements révolutionnaires. Cela inclut des « masques » pour dissimuler leur identité, l’exploitation des crises économiques et sociales, ainsi que l’adoption de scénarios tels que la « désobéissance civile », jusqu’à atteindre un point de « rupture » où le recours à l’action armée devient inévitable.

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